Études historiques et figures alsaciennes

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Écoles maternelles. On apprenait aux enfants à filer, à tricoter, à coudre. On leur contait l’histoire sainte. On leur montrait les objets de la nature en images. Ils dessinaient ce qu’ils voyaient; ils traçaient même des cartes géographiques, en commençant par le pays qu’ils habitaient. Au printemps, on les menait à la campagne, où ils retrouvaient, fraîches et vivantes, les plantes dont ils ne connaissaient que la figure. Le principe, dans tous ces exercices, est d’oc- : cuper les mains et d’éveiller l'esprit. Déjà aussi la diction est surveillée ; on tient à une bonne prononciation française ; le patois est interdit. L'élève ainsi préparé passe à l’enseignement proprement dit, à ce que nous appellerions l’enseignement primaire et primaire supérieur. Le programme de cet enseignement, tel qu'il a été tracé par Oberlin lui-même, se distingue par deux caractères : il est d’abord essentiellement concret, c’est-à-dire qu'il porte toujours sur des réalités et qu’il s’abstient des considérations trop générales; en second lieu, il est

merveilleusement adapté aux circonstances. Il