Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

107 croyions voir éompromis & blefés par ce Difriæ Nous linvitons à me plus employer visi-vis de fes Députés le rerme d’injenitions , & à fe fervic déformais d’expreflions qui répondent mieux à la confiance dont il a honoré fes Repréfenrans. Nous ne voulons reconnoitre ni l’Arrèté du Biftrié qui prefesit le ferment, ni la formule de ferment elle-même, ni la nomination des nouveaux Députés qui s’y font aflujetris, ni la démuiflion donnée par ceux qui n’ont pas voulu s’y foumettre (1); nous ‘invitons même ceux - ci à venir reprendre leurs fonctions; & tous les motifs de notre con duite font confignés dans un Arrêté que nous portons à l’Affemblée-Nationale, comme un hommage rendu par nous aux principes qu'elle avoir elle même confacrés. Pouvions-nous, en efict, reconnoître un ferment qui déclaroit que es Députés étoient révocubles à la volonté de leurs Difsricts , fans bleffer le principe d’uniré communale, fans donner à chaque Diftiét en particulier des droits qui n’appartenoient qu'à la majorité, fans expofer par conféquent la ville de Paris à tous les défordres de larnachie? N’étoit-ce pas d’ailleurs une maxime falutaire, à laquelle fous dedevions prêter tout notre appui, que, du moment où les Députés d’un Diftri& font devenus Repréfentans de la Commune, ils n’appartiennent plus à leurs Diftri@s en particulier , mais à la Com-

(1) MM. Duyré, de Graville & de Blois.