Exposé des travaux de l'Assemblée générale des représentans de la Commune de Paris : depuis le 25 juillet 1789 jusqu'au mois d'octobre 1790, époque de l'organisation définitive de la municipalité

ro mune entière ? Enfin, le ferment étoit injurieux aux Repréfentans de la Commune ; il prefcrivoir aux Députés de s'oppofer, autant qu'il feroit en eux , à tout ce que les Repréfentans de la Commune pourroient faire de préjudiciable aux droits généraux des Ciroyens conflituans. Pouvions - nous foufrir qu'on nous fupposât des intentions contraires à celles que nous avions toujours mant-

feftées pour le bien public ?

Au milieu des contrariétés que nous éprouvions de la part des Diflri@s, nous avions cependant à nous applaudir de leur zèle ; nous appercevionsavec joie les fervices qu’ils rendoient à la chofe publiques -& nous aimons à publieri ci qu'il leur eftarrivé plus d’une fois d’entrevoir, dans des événemens importass, des conféquences qui avoient échappé à notre aitention, Le 14 Novembre, nous fommes infcuits que les ennemis de la révolution répandent dans les Provinces que c'eft à la follicitation & far les mftances de la Commune de Paris que le Roi à éloigné fes Gardes. Cette nouvelle, fi contraire à la vérité, nous afllige. Si nous avions “Été recennoilfans, comme nous devions l’être, de la promefle que nous avoit fait Sa Majetté que la Garde - Narionale - Parifienne concourroit toujours à la garde de fa perfonne, jamais nous n'avions formé un vœu pareil à celui qu'on nous Emputoit ; ROUS craignons qu'une telle im