Godišnjak Astronomske opservatorije Univerziteta u Beogradu

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semble-t-il, la suivante: Ce n'est pas dans le défaut de coordination des deux perceptions, mais dans celui de fractionnement de seconde, que l'on doit voir la source d’une erreur d'observation systématique.

Calculs de réduction — Des deux méthodes connues de réduction des observations faites à l'astrolabe à prisme, à savoir la methode graphique et celle par le calcul, c'est cette dernière qui fut préférée dans le cas présent. Bien que son appllication ne présente aucune difficulté, les calculs furent ici quelque peu compliqués par le fait qu’aussi bien l'instrument que le chronomètre servaient pour la première fois. L'écart entre les valeurs vraie et hypothétique de l'angle du prisme et, en particulier, l'incertitude de la marche du chronomètre allongèrent notablement le calcul numérique.

D'habitude, la marche du compteur se déduit des comparaisons faites avec une pendule, dont la marche est connue ou peut être considérée comme constante. Or, à

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Lx l'é “ ne : . l'époque des observations en question, aucune pendule astro* \| * |$ nomique n'était encore installée à l'observatoire astronomi\ x |, que. Aussi, pour avoir une valeur assez approchée de la \ Ÿ marche, fallait-il procéder par approximations successives. x 5 Pour cela, on a d’abord déduit. des deux soirées extrêmes, à | Ÿ les valeurs aussi approchées que possible des trois inconnues. | \ Puis, en substituant les deux dernières dans les équations

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de condition relatives aux étoiles horaires seules, on a formé un deuxième système d'équations de condition à deux inconnues, à savoir, la marche horaire et la correction du chronomètre. On a ainsi déduit deux autres valeurs, suffisamment bonnes, de la marche et de la correction du chronomètre. À partir de ce moment fut suivie la méthode habituelle.

Il faut encore signaler cependant que, pour chacune des cinq soirées, un certain nombre d'étoiles observées furent perdues à la suite d'une identification erronnée des étoiles sur le ciel. Ce fait est du aux tables des calages que l’on avait calculées en partant d'une valeur de l’angle Z beaucoup plus grande que la vraie. Comme, d’autre part, l'Observatoire ne disposait pas de catalogue d'étoiles récents, aucune indentification à l'aide des observations elles-mêmes ne put être tentée. C'est, d’ailleurs, l’une des raisons pour laquelle les premières soirées contiennent un nombre d'étoiles inférieur à celui des soirées ultérieures.

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5 Enfin, pour mettre les calculs numériques, en eux/ mêmes déjà fort longs, à l'abri de certaines erreurs possibles, | © il m'a semblé utile de soumettre au préalable les nombres, ђе sur lesquels devait être basée la résolution des équations, | 5“ . à une vérification graphique. La courbe tracée sur la diaLES “ gramme ci-dessous se suîfit à elle-même pour montrer en | |х quoi consiste le contrôle. зла "о а 5 9 Dans un système de coordonnées rectangulaires, on

porte en abscisses les calages des étoiles observées, dans