Histoire chantée de la Première république 1789 à 1799 : chants patriotiques, révolutionnaires et populaires

Amour sacré de la patrie!

Conduis, soutiens nos bras vengeurs! Liberté, liberté chérie!

Combats avec tes défenseurs. (bis) Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accens;

Que tes ennemis expirans

Voient ton triomphe et notre gloire!

Aux armes! etc.

COUPLET DES ENFANTS, AJOUTÉ À LA PIÈCE PRÉCÉDENTE (1)

Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n’y seront plus; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus. (bis)

Lettre de Grétry. — (De la collection du cabinet de M. Albert Vizentini.) — Belle lettre pleine de détails sur son opéra: Zes Deux Couvents ou Ze Despotisme monacal, découvert par un brave sansculotte, Il lui mande ensuite que ses couplets des Marseillais « Allons enfants de la patrie » soient chantés dans tous les spectacles et dans tous les coins de Paris. L'air est très bien saisi par tout le monde, parce qu’on l'entend tous les jours chanté par de bons chanteurs.

Vous ne m'avez pas dit le nom du musicien, est-ce Edelmar.

(1) M. Victorin Joncières nous raconte, dans son feuilleton musical de la Zéberté, une curieuse anecdote relative à un collabora teur bien inattendu de Rouget de l'Isle, pour les paroles de la Harseillaise. «Transcrite et orchestrée par Gossec, la Marseillaise fut exécutée à l'Opéra dans une sorte d'à-propos patriotique intitulé 2 Ofrande à la Liberté. La mise en scène, réglée par Gardel, le célèbre maître de ballets, ne contribua pas peu à l'effet que produisit sur le public la représentation de cet ouvrage.

«Quelques jours après la première audition de l'hymne des Marseillais à l'Opéra, se célébrait la fête civique sur la place de la Liberté (14 octobre) ; Lays chantait chaque couplet dont le refrain

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