Histoire chantée de la Première république 1789 à 1799 : chants patriotiques, révolutionnaires et populaires

de la première République 61

Qui revêtu de son autorité, Non pas pour lui, mais pour elle l'applique.

ARrTicLe XIII

Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses de l'administration, une contribution commune est indispensable; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Pour maintenir la suprême puissance, Il faut des bras, il faut un coffre-fort. Tout citoyen doit donner, sans effort,

Dans le besoin, son sang et sa finance.

ARrTIOLE XIV

Les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement, la durée.

Tout citoyen a droit de régler les subsides, D'en fixer le montant aux publicains avides, De consentir l'impôt et d’en suivre l'emploi, De le payer surtout, c’est la première loi.

ARTICLE XV

La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. Nous devons de même, en tout temps, Demander compte à nos agents; Tout eitoyen, sans doute, Eh bien! Est las de n’y voir goutte; Vous m’entendez bien.