Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République
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« valier de Malte le rang de kadoche que tu vas « recevoir de tes frères ? » — « Je le jurel » « Monte à cette échelle. » — « J'y suis.» « Jette-toi dans l’espace. » I s'y précipita ; alors, il n’y eut plus de mystère pour lui. — « Prends ce « poignard. » — « Je le tiens. » — « Ta main « est-elle ferme? » — « Eprouvez-la !.. » Philippe eut ordre de frapper le mannequin de roi; il enfonça la lame : du sang en jaillit; il ne pâlit Pas. — « Prends ce glaive , et tranche la tête du « Corps que tu viens de frapper!» La tête fut tranchée, et l'adepte la tint élevée dans sa main droite; dans la gauche, il garda le poignard teint de sang.
Alors on lui dit : « Ces ossemens sacrés sont « ceux de Jacques de Molay, grand-maître de « l'ordre du Temple. Cet homme dont tn tiens « la tête, c'était un roi : c'était Philippe-le-Bel. « Ainsi périssent les oppresseurs !.…
« Maintenant, frère, élevé au rang de cheva« lier khadoche, montre que tu es digne d’en porter « les insignes. — « Que prononces-tu en entrant « dans la grotte? » — « Nekem, » c'est-à-dire « je lai retranché du nombre des vivans. » « Qu'as-tu en main? » — « La tête de celui qui « a frappé notre père, et le poignard qui l’a « puni! » — « Comment s'appellent les ouvriers