Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

DE FRANCE. 503

Prunez pe Ligerë, député de l'Isère, vota le bannissement de Louis XVI et de sa famille, sans délai , sous peine de mort.

Q.

QuENEc (J.) , député du Finistère, s'exprime en ces Lermes :

« Je ne suis pas juge ; je ne puis donc voter que pour la dé« Lention de Louis pendant la guerre , et la déportation à la € paix. »

Quixerre (N.-M.), député de l'Aisne. Après avoir demandé que le roi fût jugé comme tous les citoyens , s’écria : « Plus de faveurs, plus de priviléges pour les rois, même « dans leurs jugemens. Un roi, un tyran , doit craindre à « chaque instant le poignard de Phomme libre, la massue « du peuple, ou le glaive de la loi. » Le jour du jugement, il vota en ces termes : « Au moment où je vais prononcer « avec rigueur , mais avec justice, sur le sort de Louis, je € prends Pengagement solennel de juger avec la même sé« vérité ceux qui, comme Louis, usurperaient, ou vou« draient usurper les droits du peuple. Je reconnais que « Louis Capet a encouru la peine de mort. »

Quiror (J.-B.), député du Doubs, vota la réclusion de Louis XVE, « et le bannissement à la paix. »

R.

Razaun-Pomuier (J.-A.), député du Gard, vota la more de Louis XVI, avec « sursis jusqu’après la ratification de la « constitution par le peuple. »

RagauD SAINT-ÉTIENNE (J.-P.), député par le département de l'Aube à la Convention , vota la détention de Louis XVI pendant la guerre, etson bannissement à la paix. Il fut ensuite obligé de fuir devant les poursuites de la Convention, et fut livré par un de ses anciens amis.

Rarrox pu Trouzzer (N.), député de Paris , vota la mort du roi dans les vingt-quatre heures.