Homéothermie et thermorégulation. 1, L' homéothermie
L'HOMÉOTHERMIE D
tion plutôt les résultats obtenus à la température de 309, consignés. dans le tableau suivant :
‘ Chaleur produite par 24h. Calories Animal Poids
: par kgr. par m2 Grenouille ........... 46-50 gr. HD 57,0 IMOBLUE ST PRES 135 gr. 2e 109,0 ÉTAT REIN ET 374 gr. 6,2 kh,le PEACE TEE ER UPEE 4 kgr. 50 59,0 Morine ere 3-4 kor. pa Jo Serpent (Drymarchon) . 2, Kker. 553 58,0 Serpent (Crotalus).....| 2-5 Kkgr. k,0 52,8 Serpent (Boa) ........ 7-8 kgr. Do 47,0 Serpent (Python)...... 5 Kgr 3,0 46,0
Comme on le voit, les différences par unité de poids sont plus considérables que celles par unité de surface. Toutefois, pour des variations du poids de 374 grammss à 15 kilogrammss, les échanges par unité de poids ne varient que du simple audouble. Les valeurs obtenues par unité de surface ont a peu près dans leurs rapports le même aspect que celles exprimant la « loi des surfaces » des homéothermes. On peut donc conclure de ces données que cette loi est dans la même mesure applicable aux poïkilothermes qu'aux ho-
méothermes.
Rusner et Benepicr arrivent aux mêmes conclusions : chez les poïkilothermes les échanges à une même température sont plus élevés en fonction du poids lorsque l’animal est plus petit ; par unité de surface les différences sont bien moins considérables et elles sont sans rapport avec la taille. Si Rugwer ajoute qu’il ne peut être question d’une loi des surfaces chez les poikilothermes, c’est qu’il considérait que cette loi était d’une précision qu’elle est loin d’atteindre chez les homéothermes, comme 1l fut démontré par la suite. Nous savons en effet qu’on ne peut plus soutenir que tous les homéothermes ont une dépense de fond de « 1.000 calories environ par m?-24 heures » ; elle varie en réalité au moins du simple au triple, ce qui est tout de même une faible variation en comparaison de celles que présentent les valeurs des échanges en fonction du poids, qui décroissent régulièrement lorsque la taille augmente.
Comme nous l’avons vu, tous les auteurs n’arrivent pas aux mêmes conclusions que RuBner et BENEDIcT au sujet de l’appli-