Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

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tion de l’alcool n’augmentera pas la calorification ; elle se substituera aux calories provenant des autres potentiels énergétiques.

Concluons avec E. Le Brerox : L’alcool est un type d’aliment non thermogène, nullement utilisé dans la lutte contre le froid. La vitesse de son oxydation n’est pas modifiée en dépit de fortes augmentations des échanges dues à la lutte contre le froid, de sorte que la part qu’il prend dans les échanges est d’autant plus petite que la calorification est plus grande.

VII. — La thermorégulation et l’ontogénie.

Avant la naissance, le jeune mammifère vit dans un milieu à température constante : il vit dans les conditions d’exohoméothermie. L’embryon d’oiseau se trouve dans le même cas, quoique exposé à certaines variations de la température du nid surtout au moment où la couveuse se lève, comme chez les galinacées, pour s’alimenter et évacuer son cloaque. Tandis que le fœtus de mammifère n'est pas directement accessible pour l'étude de ses échanges énergétiques, celui de oiseau l’est d’une façon parfaite : en plaçant l’œuf à divers stades de l’incubation dans le calorimètre ou l’appareil respiratoire on mesure les échanges énergétiques de l'embryon dans des conditions naturelles.

PEmBrAY [156] a constaté que le fœtus de poulet jusqu'au moment de l’éclosion se comporte comme un poïkilotherme en ce qui concerne ses échanges par rapport à la température ambiante : la température et la production d’acide carbonique baissent avec la température ambiante. Immédiatement avant l’éclosion, le poulet se comporte d’une façon intermédiaire entre le comportement du poïkilotherme et celui de l’homéotherme : sa température baisse avec celle du milieu, mais ses échanges ne baissent plus (GrazA). Dès l’éclosion le poulet se comporte en homéotherme : il fait plus que doubler sa production de CO, en passant de la température ambiante de 370 à celle de 170 (PempraY).

Au point de vue de la thermorégulation, les animaux nouveau-nés se comportent selon l’espèce à laquelle ils appartiennent très différemment, en rapport avec le degré de perfection au moment de la naissance. Les uns arrivent au monde munis de pelage ou plumage, tels le cobayc et le poulet, capables de se déplacer et de se nourrir

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