Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

LA THERMORÉGULATION 53

: primée, leur effet, qui se porte sur la dépense indépendante de celle de

la thermorégulation chimique (effet direct sur les combustions cellulaires (Maane, Mayer et PLanreroz [131 bis]) n’en sera pas modifié.

Tandis que l’atropine n’a pas d'effet sur la thermorégulation du rat, ne modifiant ni son métabolisme de base ni son métabolisme de sommet, la pilocarpine élève fortement le premier et abaisse le second au même niveau, de sorte que la thermorégulation chimique en est supprimée. L'atropine supprime cet effet de son antagoniste. En l'absence de surrénales, l'effet mentionné de la pilocarpine ne se manifeste pas (GraJA et CHanovitex [69]).

Sur le tableau précédent et la figure 10 sont représentées les modalités de l’action de quelques substances sur la thermorégulation.

2. L’HYPOTHERMIE.

Conformément au cadre de cette Monographie, il ne sera ici question que de l’hypothermie en rapport avec l’homéothermie et la thermogenése.

Quel est le degré d’hypothermie compatible avec la survie ? D’après MaureL et LacriFre [141], la vie du lapin est gravement compromise par un refroidissement au-dessous de 25° ; au-dessous de 209 il est condamné. Pour Lerèvre [121], il y a à 250 une limite critique pour le lapin, au-dessous de laquelle lhoméotherme est entraîné dans la chute généralisée finale qui conduit rapidement à la mort entre 17 et 209 ; toutefois, avec d’infinies précautions on peut à l’aide de bains progressivement chauffés sauver le lapin refroidi même à 200. D’après A. Mayer et G. Nicaira [142], 260 est la température extrême permettant la survie du lapin. Pour le rat cette température est au-dessous de 200 (Graya et GeLiNEO [78 bus]). Le dindon refroidi à 250, c’est-à-dire 149 au-dessous de la température normale, est sauvé par réchauffement artificiel (ALEXANDRE Graza [65]).

Comment se comporte la thermogenèse au cours de l’hypothermie ? Un fait domine la question de l’hypothermie, à savoir qu’elle ne déprime pas la thermogenèse tant qu’elle n’a pas dépassé une certaine valeur ; au contraire, elle l’incite dans certaines conditions. QuixquauD [169] a montré sur le chien que la production calorique reste supérieure à ce qu’elle est dans les conditions dans lesquelles l'organisme n’a pas à lutter contre le froid, tant que sa température