Inventaire des papiers de sir Francis d'Ivernois : conservés à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève

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Révolution française? Son commerce profite-t-1l des guerres qui s’élèvent sur le Continent ? Est-il intéressé à les exciter et à les prolonger? — 5° question. L’Angleterre prétend-elle à la souveraineté des mers ? S’arroge-t-elle des droits qu'elle refuse de reconnaître aux autres peuples? Le code maritime actuel est-il son ouvrage ? Conviendrait-il d'accorder en temps de querre aux puissances neutres une liberté illimitée de navigation avec les puissances belligérantes ? Eût-il été préjudiciable ou avantageux au commerce neutre de faire établir en principe que le pavillon neutre neutralise

la cargaison ?

IX

Le Régime prohibitif jagé par ses œuvres. — Les pages suivantes ne sont point encore l'ouvrage même auquel travaille l’auteur, mais seulement les quatre cinquièmes environ du supplément à cet ouvrage. Ce supplément en présente les pièces justificatives. L’auteur a cru devoir d’abord rassembler les matériaux, les classer et les mettre en ordre, pour mieux pouvoir procéder à son travail. Ce travail contiendra l'histoire du régime prohibitif, établi en France depuis huit ans et la réfutation de tous les principes sur lesquels il a été fondé. On y prouvera entre autres que ce n’est point à ses lois prohibitives que l'Angleterre doit ses richesses, mais qu'elle s’est enrichie malgré elles et en dépit d'elles. On y énumérera toutes les principales causes de ses richesses. L'ouvrage même portera vrai-

semblablement pour titre où :

Huit années du régime prohibitif en France.

Veluti in speculo.

ou : Avertissements sur les résultats de la guerre commerciale dans laquelle s'engagent les Français, les Allemands et les Suisses.

« Mon père, pardonne-leur, car ils ne savent « ce qu'ils font. »

Ce supplément, avec les trois ou quatre documents qui lui sont destinés, contiendra environ 150 pages, et l'ouvrage même en contiendra à peu près autant, mais en plus gros caractères. Le premier