Itinéraire de l'empereur Napoléon pendant la campagne de 1812

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postes russes. Les Cosaques réguliers se plaignent des fatigues de Ja guerre; les ofliciers causent avec les nôtres; on fait des échanges ; on a des déférences, portées, du côté des Russes, au point de céder du terrain, même un village plus abondant en fourrages, au point de nous donner parfois äes renseignements utiles.

Le général Sébastiani informe l'Empereur des dispositions pacifiques de l'ennemi, et de l’impatience que montrent les Russes de voir se terminer la guerre; sa confiance augmente en raison de ses espérances, et peut-être la fait-il partager à l'Empereur. On se flatte d’ouvertures d'autant plus prochaines, que l'armée russe, dit-on, n’a plus d'infanterie, que sa cavalerie est harassée , et que Les officiers et les soldats n’aspirent qu’au repos. Mais cet ennemi si découragé, cet ennemi si peu redouté, se trouve, le 22 septembre, à notre insu ,