Izveštaj o radnji srpskog društva „Crvenoga krsta“

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Dans cette Conférence on devait discuter des questions très importantes pour atténuer dans toutes les nations les misères provoquées par la guerre. La Conférence fut remise deux fois jusqu’au commencement de jxillet 1918, et, finalement, en conséquence du déroulement des événements sur les champs de bataille, elle n’eut pas lieu. Mais le séiour de M. le Dr Borisavlievie en Suisse lui offrit l’occasion d'avoir des entrevues avec le Comité International de la Croix-Rouge. Par suite de la situation toujours plus difficile dans laquelle se trouvaient nos prisonniers et internés en Bulgarie ainsi que notre population civile sous l'occupation des autorités bulgares, on demanda l'obtention de lautorisation du gouvernement bulgare : 1° de l'envoi des listes complètes de nos prisonniers et internés ; 2° de l'envoi de secours en argent avec acctisé de réception et indication de l'expéditeur, et 3° ratification de l'accord intervenu entre nos délégués et les délégués bulgares des CroixRouges du 1° novembre 1917, que le gouvernement bulgare s'est refusé de ratifier même jusqu'à ce jour.

Ensuite, le Président, M. le Dr Borisavlievic, a conféré, le 11 mai. à Genève, avec l'inspecteur de la Croix-Rouge américaine, qui était venu en mission spéciale pour se renseigner sur les besoins de notre peuple. Il lui a été démontré que les secours strictement nécessaires à nos compatriotes em Serbie se composaient de vivres, vêtements et chaussures. Monsieur l'inspecteur promit d'entreprendre des démarches énergiques, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge américaine auprès de M. Wilson pour que les secours soient accordés.

Pendant son séjour à Genève, M. le Président protesta auprès du Comité International, le 22 juin 1918, contre le mauvais traitement de nos prisonniers et internés en Bulgarie, à savoir : 1° le fait de la remise de listes incomplètes sur l'effectif de nos prisonniers ; 2° sur la question de non autorisation de l'envoi des correspondances à nos compatriotes sous la domination bulgare ; 3° sur la question de non autorisation d'envois d'argent ; 4° l'interdiction au Ministre des Pays-Bas de visiter les camps de nos prisonniers en Bulgarie, et 5° la non ratification de l'accord intervenu entre les délégués des Croix-Rouges en date du 1 novembre 1917.

Par suite de l'intervention du Comité International de la CroixRouge, une entrevue eut lieu le 1f juin 1918 entre nos délégués et les délégués autrichiens de la Croix-Rouge. À cette occasion des résultats très satisfaisants furent obtenus en vue de l'échange du personnel sanitaire et d’autres prisonniers de guerre.

Conformément à la décision du Gouvernement Royal notre CroixRougé était représentée à cette conférence par le Président, M. le Dr Borisavlievic, M. le Dr Lazar Markovic, professeur de l’Université, et le lieutenant-colonel M. Nenadovitch, tandis que le gouvernement autrichien était représenté par M. le Comte Spiegeliéld, Président du Comité des Internés et Prisonniers en Autriche, ainsi que deux officiers d'état-major du Ministère de la Guerre à Vienne.

La conférence se tint depuis le 25 mai au 1® juin 1918.