L'abbé Louis Bailly : 1730-1808

L'ABBÉ LOUIS BAILLY. 1

rait de bonne grâce et même avec un apparent dévouement aux réquisitions de toute nature dont, plus que tout autre, il était accablé, réquisitions qu'amenait le passage incessant de troupes. Les exigences des fournisseurs de l’armée ou de l’intendance étaient sans limites : grains, fourrages, voitures, tout y passait. Les charges dont nul n’était exempt, Foisset savait les rendre supportables à ses voisins par son exemple et ses paroles, en sorte qu'en dépit de son opposition notoire à la Révolution, les chefs du district ou du département affectaient de lui porter une considération particulière et ménageaientson influence. Il profitait habilement de ces avantages, traitait d’égal à égal avec les puissances du jour, se servant avec elles du toiement en usage, réciproqu traité lui-même par elles en vrai rade, mais avec beaucoup d’ég