L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

AVANT-PROPOS vV

de 1851 et arrêt de 1874) sont précisément les seuls dont il ne fasse pas mention.

Quant au fond même de la thèse, qui consiste à opposer aux actes de décès du dauphin, prétendus illégaux, l'acte de décès de Naundorff (Delft, 1845), c'estune fantaisie juridique, la légalité parfaite de la déclaration du décès de Louis XVII étant démontrée.

Un commentaire du rapport Boissy d'Anglas ne saurait, d’ailleurs, prétendre à épuiser la question. À l’occasion de ces 64 pages in-4°, on ne peut guère toucher à tous les arguments passés, présents el futurs des naundorffistes. Ceux qu’on n’aborde pas ne seraient, il est vrai, pas plus malaisés à réfuter, et nous voulons même croire que les « preuves » accumulées par M. le rapporteur étaient au nombre des meilleures. L'occasion s’offrait donc de montrer, ligne par ligne, ce qu’on

doit retenir d’un faisceau très sélectionné.