L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs

APRÈS LE (Q THERMIDOR 205

et variée, des exercices dont la palricétait l’unique objet ?

Les élèves ne répondirent pas aux avances de Liégeard et à ses peintures séduisantes. Ils écoutèrent sa harangue froidement, silencieusement, sans aucune marque d'approbation (1).

Le Comité et la Convention ne pouvaient plus douter que l’École refusait le casernement, et le 16 septembre, le lendemain du jour où Liégeard avait prononcé son inutile discours, ce fut au milieu de cris d’allégresse que les successeurs de Peyssard, Morcau et Bouillerot, promirent aux élèves la prompte exécution du décret du 1° juin.

Mais quand l’École de Mars eut accepté le casernement, le Comité de salut public l’aurait licenciée sans retard. Il projetait de créer des écoles autrement utiles et importantes : l’École centrale des travaux publics et les Écoles de santé.

L'École centrale des travaux publics, la future École polytechnique, devait être un grand et

(1) Voir sur tous ces incidents les Souvenirs de Langlois et le discours de Liégeard du 29 frucüudor (Bibl. nat., Lb', 4050).

12