L'Herzégovine : ouvrage accompagné d'une carte

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inégale, il n'y a pas à choisir pour la diplomatie; mais l'opinion sait déjà de quel côté sont ses préférences. Ce qu'il faut, c'est laisser les événements se dérouler, en protégeant autant que possible les droits sacrës de la personne humaine, l'honneur, la vie, le travail de ces populations laborieuses, souffrantes, qui produisent tout et qui ne jouissent d’aucun des fruits de leurs peines. La France est l'organe autorisé de cette politique de civilisation et de justice ; elle n’en peut plus être le soldat. Elle touche — du moins, c'est la ferme espérance detousles cœurs patriotes—à la fin de ses longues convulsions politiques. La République estle couronnement de l'œuvre militante de la Révolution française. Nous avons besoin de la paix pour asseoir nos institutions nouvelles, pour les défendre contre les entreprises d’une réaction effrénée qui a pris le masque de la religion, contre les agressions d'une faction qui a conduit notre pays à deux doigts de sa perte et qui voudrait encore remettre la main sur nous. La paix est pour la France le plus précieux desbiens. Pendant longtemps encore, il ne peut y avoir pour elle d’autres questions étrangères que celles qui intéressent nos frontières, hélas !