L'Herzégovine : étude géographique, historique et statistique

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convient de placer le tribunal civil. Il est présidé par le cadi, qui est assisté du mufti et de quatre membres pris parmi les notables indigènes des divers cultes ; il s'occupe des contestations civiles , ainsi que de l’instruction préliminaire des affaires criminelles ; celles-ci sont ensuite renvoyées au éemiz medjeless de Mostar, chambre criminelle. L'appel de tous les tribunaux de sandjak se fait à Sérajévo.

Le caïmacan est, en outre, assisté dans ses fonctions par un officier de gendarmerie et par quelques zaptiés, qui lui prêtent main forle en cas de besoin.

Dans chaque casa, le caïmacan à sous ses ordres un ou plusieurs écrivains, au moyen desquels il concentre entre ses mains le service de la correspondance, des finances, du recensement et des litres de propriété. Dans le seul casa de Trébigné , il y a une municipalités À son tour, le casa se divise en nahiés où communes, dont l'administration est confiée à des personnes nommées par le gouvernement.

Dans les nahiés les plus importantes, le mutésarif délègue un fonctionnaire : dans les autres, on se contente d'un indigène; le rôle de ces agents de troisiôme ordreest, en plus petit, exactement celui des caïmacans; ils portent le nom de mudirs; ils correspondent avec le caïmacan , livrent les criminels, aident à la perception des impôts, aux travaux publics, etc., avec le concours des hodjabachis, chefs de communautés , s’il y a lieu, ou des mouchtars, chefs de villages ou de quartiers.

Les divers membres des conseils et des tribunaux du sandjak et des casas procèdent de l'élection, telle