L'Horticulture française : ses progrès et ses conquètes depuis 1789
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Le Daphniphyllum, belle Euphorbiacée d'un port particulier;
Les Fusains du Japon, robustes en caisse ou en pleine terre, multipliant leurs panachures. L’explorateur von Siebold nous déclarait que les Japonais obtenaient ces variantes à volonté;
Les Mahonias, séparés des Épine-vinettes, même famille; quelques espèces orientales ont le feuillage coriace et acéré;
L'Osmanthe, sa fleur est employée là-bas à l’'aromat du thé;
Le Photinia, caractérisé par son beau feuillage vernissé ;
Le Pieris, vulg. « Andromède du Japon», se couvrant, dès le mois de février, de grappes de fleurs nacrées, en grelot;
Le Pseudægle, Citronnier du Japon, à petit fruit acidulé;
Les Raphiolepis, fleuris au printemps, greffables sur cognassier ou sur épine, comme le Bibacier et le Photinia;
Les Skimmias, aux panicules de petits fruits, rouge einabre.
Nous avons cité les Fusains; nous aurions pu nommer, au même titre, des Troènes, des Houx, dont les caractères extérieurs tranchent avec nos races locales.
En dehors de la Chine et du Japon, nous devons à l'Asie d’autres beautés végétales, dites « à fleur» ou «à feuillage ».
1° De l'Asie Mineure :
L’Althéa, Ketmie où Mauve de Syrie, fleurissant nos bosquets, vers la fin de l'été, de larges corolles simples ou multiples;
La Bourgène de lméritie ou du Liban, à grande feuille;
Le Liquidambar d'Orient, d’un beau port pyramidal;
Le Prunier cerise où Myrobolan, s'étendant jusqu’à la Perse, bor sujet porte-srelle du Prunier et de l'Abricotier ;
Le Phillyrea de Vilmorin, à feuille de laurier, un de nos plus jolis arbustes verts et des plus rustiques, recueilli en 1866 par Balansa, au sæd-est de la mer Noire;
L'Audrachné, sorte d'Arbouster vigoureux, à grande feuille.
2° Du Turkestan et de l'Afghanistan :
Différents Chênes, des Aubépines, des Saules, des Peupliers.
° De la Colchide et du Caucase :