L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

DE DEMAIN 97

terre, pour conserver Malte, l'Égypte et la route des Indes, la France pour sauver la Corse, l’Algérie et la Tunisie, seront obligées de subir l’odieuse paix armée qui a abouti à la guerre de 1914 et qui, dans un avenir prochain, aboutirait à une pire conflagration.

Le monde anxieux attend non pas la menacante réalisation de dangereux projets de suprématie, d’où qu'ils viennent, mais la véritable instauration en Europe de l'égalité des naüons, petites ou grandes ; non pas la reconsüitution d’agressives alliances, mais la création d’une vraie Société des Nations, arbitre de la justice et de la paix parmi les peuples. Nous espérons donc que des conférences de paix sortira une mer Adriatique librement ouverte à fous, car, comme le disait fort bien à Montecitorio, Le 22 février 1913, le marquis di San Giuliano, alors ministre des Affaires étrangères d'Italie, « personne n’a plus et n'aura plus désormais le droit d'appeler la Méditerranée mare nosrum ».

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