La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques
10 l’Albanie. Pourtant Dibra, d’après le traité passé
entre la Bulgarie et la Serbie, devait revenir à la Serbie! Nouvelle preuve de la déloyauté bulgare |
À la fin du mois d'octobre 1912, au plus fort de l'affaire Prochaska, M. Daneff partit pour Vienne et pour Budapest, chargé de mission par le roi Ferdinand, pour solliciter la bienveillance et obtenir le consentement de l’Autriche-Hongrie, à la liquidation définitive de la Turquie d'Europe, c’est-à-dire pour s'ouvrir la route de Constantinople, mais il assurait ses Alliés que son voyage était provoqué par les diflicultés que la Roumanie créait à la Bulgarie, et au retour il évitait toute rencontre à Belgrade. Vers la mi-janvier 1913, M. Daneff adressa un nouveau mémoire et réclama, au nom de la Bulgarie et pour la Bulgarie, Do et la frontière commune avec LATbeniel Et tout cela M. Danelf l'appelle « correction parfaite et attitude loyale » !
Après la chute d'Andrinople, le 13/26 mars, presque deux mois révolus après la rupture des négociations à Londres, et grâce à la coopération de deux divisions re grâce aussi à la présence de l’artillerie lourde serbe. on reprit l’idée, aflirme M. Guéchoff, d’une nouvelle attaque de Tchataldja et de l'entrée à Constantinople.
À ce moment apparut clairement le cas médiocre
! Ib. id., p. 106.
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