La correspondance de Marat
LA CORRESPONDANCE DE MARAT &
ectives impertinentes. M. de Moncrit {t vous avez oublié de m’en parler. Je vous avoue que je regrette bien notre argent si mal employé, et que je voudrais pour beaucoup que vous ne lui eussiez encore rien payé. Il faudra pourtant que nous prenions un parti sur cela.
Bonjour, mon cher Beugnet. Je crois qu’il me faudra du canon de quarante-huit pour faire ces affaires de monsieur
le comte d'Artois. Je vous envoie les douze cents francs.
fort que jamais ses inv yous l’a dit ce matin, €
MararT.
III
LETTRE AU COMTE DE MAILLEBOIS (19 juillet 17719)
C'est par Marat lui-même que nous connaissons cette lettre. Il en avait donné une copie dans les documents annexés à sa lettre du 20 novembre 1783, à Roume de Saint-Laurent, qu'on trouvera plus loin. Elle a été publiée avec ces documents, pour la première fois, en 1863-1864, à Londres, dans les Miscellanies of the Philobiblon Society (volume VIT).
Du 19 juillet 1719. Monsieur le Comte,
Dès que vous eûtes connaissance de mes Découvertes sur le feu, vous désirâtes les communiquer à l’Académie; j'ose me flatter que vous voudrez bien aujourd’hui lui en faire agréer l'hommage. Cest une petite offrande que je place par vos mains sur l’autel des sciences.
Je ne vous ai point dit encore que mon mémoire a une suite, et que cette suite offre des objets qui ne sont pas moins propres à piquer la curiosité des physiciens. Je ne