La crise balkanique (1912-1913)

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GUERRE INTER-BALKANIQUE 179

tion à l'approbation du conseil des ministres. »

« M: Pachitch fait encore savoir que la Serbie commencera la démobilisation si la Bulgarie et la Grèce acceptentleprojeten renvoyant 80 à 100.000 hommes. »

LES Grèce est prêté à CÉnopIIsen si Serbie et Bulga-

s’y décident. ;

À Sofia, on réunit un conseil des ministres, le 29 avril 1913. Une dissension se produisit : la moitié du cabinet (groupe nationaliste ayant à sa tête M. Guéchoff) se prononca en faveur de la démobilisation, l’autré moitié (parti des progressistes-libéraux, chef M: Daneff) vota contre; pour ces derniersla démobilisation était équivalente « à l'exécution capitale de la Macédoine » (1). La question fut laissée en suspens.

Le 28 avril 1913, M. Nekloudoff, ministre de Russie à Sofia, remit, au nom de son gouvernement, la note suivante, proposant une rencontre entre présidents des conseils des Royaumes balkaniques (2) :

« Le gouvernement impérial se montre très inquiet des nouvelles parvenues de plusieurs côtés concernant la Situation extraordinairement tendue qu'a suscitée

1. Voir Bulgarie. Ses ambitions, Sa trahison, Balcanicus, p. 24.

2. Livre Orange, n° 155. Je ne transcris que les fragments

intéressant notre actuel point de vue. Cette note fera, encore un peu plus loin, l’objet de notre étude.

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