La crise balkanique (1912-1913)

GUERRE INTER-BALKANIQUE 189

avec moi le ministre M. Theodoroff et le général Savoff a décidé que l’on prierait le suprème Arbitre derendre sa sentence dans un délai de 7 jours à courir de ce jour, et dans les limites el sur la base du traité. »

En plus M. Daneff exigeait comme condition sine qua non l'occupation immédiate de la Macédoine :

Si ces deux conditions ne sont pas admises... «il se pourrait bien que l'attaque eût lieu. »

Le 25 juin le ministre bulgare à Pétrograd faisait parvenir la réponse que M. Sazonoff avait remise au

nom du gouvernement TUSSe.

À M. le Président du Conseil.

Sofia. N°3/102.

« Votre communication, me dit M. Sazonoff, ne me surprend pas. J'ai eu connaissance, il y a quelques jours déjà, de cet acte de votre gouvernement. Vous agissez sous l'influence de l'Autriche. Vous êtes libres. La Russie et le slavisme se récusent. Nous avons fait notre devoir. L'Empereur de Russie n’a pas attendu l'ultimatum avec le délai qui lui a été fixé pour se prononcer sur le différend bulgaro-serbe. Il a tenu à remplir, au plus vite, sa lourde mission.

Je vous déclare à mon tour : n’attendez plus rien de

nous...

BoBrCHEFr.