La crise balkanique (1912-1913)

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218 : LA CRISE BALKANIQUE

nal. En Orient la Roumanie n’entendit faire le jeu que de sa propre politique, elle ne favorisa que ses propres intérêts. Si nous la trouvons liée à telle puissance plutôt qu’à telle autre, en analysant les conditions du moment, nous constaterons toujours qu'elle exerça son influence en concordance avec ses intérèts. M. Salandra, président du conseil italien, a parfaitement défini cette politique d’une expression qui trouverait sa place sur le fronlispice de toul ministère d'Affaires extérieures « égoïsme sacré ».

Plus particulièrement la Roumanie a évolué dans la sphère des intérêts Autrichiens, mais par le fait que le jeune royaume avail à revendiquer des lerritoires nationaux à son puissant voisin, que toute lutte entre les deux Etats était disproporlionnée, ne pouvons-nous, avec l'homme d'Etat italien écrire : la Roumanie ne pouvait ètre qu'alliée de l'Autriche,

alors qu'elle n'était pas en guerre avec elle ?

La politique balkanique du royaume trouve son fondement dans ces considérations : La Roumanie est un Etat Danubien.

Des populations roumaines sout soumises à des

souverainetés étrangères, 90-000 Roumains en Serbie,