La crise balkanique (1912-1913)

238 LA CRISE BALKANIQUE

prétentions roumaines en Macédoine, toutes prérogatives étaient, de ce côté, accordées ; relativement à la rectification de frontière, M. Daneff se refusait à concevoir toute cession territoriale de quelque importance. L'accord direct, par voie pacifique dès le premier jour sembla difficile. M. Danelf obligé de se rendre à Londres, où le 16 décembre devait se réunir la Conférence de Paix, prit l'engagement de poursuivre, dans la capitale anglaise, les négociations ouvertes, par l'initiative bulgare à Bucarest.

M.Misu, représentant roumain à Londres, avait obtenu pleins pouvoirs dans ce but. M. Take Jonesco, ministre de l’Intérieur à cette époque, fut prié par le conseil des ministres d'aller porter le poids de son influence et de ses grandes facultés persuasives en aide à l'aride mission qui incombait au plénipotentiaire roumain à Londres.

Du 2 au 29 janvier 1913la conversation fut poursuivie, mais sans aucun résultat. Le gouvernement bulgare, d'une intransigeance obstinée, ne voulut pas démordre de ses propositions premières à savoir:

a) La Bulgarie accordait l'autonomie aux écoles et aux églises des Koutzo-Valaques de Ja Macédoine, permettait la création d'un évèché roumain dans cette région.

b) La Bulgarie accordait la rectification suivante de

res ee