La crise balkanique (1912-1913)

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Serbes et Grecs — d’après des raisons sérieuses marche à la faillite, jusqu'alors il serait prudent que la Roumanie conservât une attitude pacifique, qu'elle fit concorder ses efforts avec ceux des grandes puissances en vue de rétablir la paix. De cette manière l'autorité de la Roumanie sera agrandie en Europe, de grands avantages en découleront au moment opportun » (1).

Pétrograd fut choisi pour siège de la Conférence des Ambassadeurs. La décision devait être prise à l'unanimité des voix.

La Bulgarie et la Roumanie, soumettaient par avance, l'approbation de la décision des grandes puissances au vote de leurs Parlements. La décision des grandes puissances devait être tenue secrète ]usqu'à la conclusion de la paix entre la Turquie et les alliés.

Le mois de mars 1913 avait produit un remaniement favorable de l'opinion en faveur de la Roumanie, au sein des puissances de l’Entente. Les négociations en vue du partage des provinces turques qui se poursuivaient, commençaient à inquiéler ce groupe de Puissances ; le facteur de désordre dans les Balkans

n'était plus la Roumanie... On finit par convenir que

1. Livre Vert Roumain, n° 89.

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