La crise balkanique (1912-1913)

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GUERRE INTER-BALKANIQUE. 263

nous pressait de faire vite, de précipiter la conclusion de la paix.

Les grandes puissances — [a Conférence des Ambassadeurs continuait à sièger à Londres — décidèrent, officieusement, de se désintéresser du nouveau conflit et d'attendre, dans l’inaction, que la paix fut rétablie par les propres moyens des Etats belligérants.

Le mois de juillet 1913 fit expier tragiquement au souvernement et au peuple bulgare les trahisons et les crimes commis. Des enquêtes effectuées par le parlement et l'opinion publique bulgares ont essayé de rechercher les auteurs responsables des catastrophes, que ce mois accumula. On a voulu faire retomber la responsabilité de la Démence criminelle (l’expression est de M. Guéchoff) sur le roi, sur M. Daneff, sur e général Savoif. Ce furent, en effet, politiquement, es agents responsables ; je crois, autant qu’il m'est ’ermis de juger sur des querelles et des conflits intééssant exclusivement ce peuple, que cette responsailité doit être supportée collectivement par toute la ation bulgare. Une même ambition, une même olonté nuisible, une même fièvre, une commune lie criminelle, secouait le peuple bulgare du roi jusu à l’humble paysan. La volonté de rompre avec les liés, de s'assurer, par n'importe quel moyen, l’héimonie dans les Balkans, de refuser toute conces-