La crise balkanique (1912-1913)

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commission réunie au Grand Vizariat à la suile des démarches des ambassadeurs, sera comme les précédentes sans aucun résultat (r} : elle n’a d'autre raison dêtre que de donner une satisfaction apparente aux réclamations des puissances ».

Anarchie, insécurité, massacres sont les caractéristiques de la politique hamidienne en Macédoine : inefficaces les mesures. de-sécurité demandées par l’Europe, Car aucune cohésion n'existe, aucun plan n’est conçu par les Puissances divisées ; les populations macédoniennes désespérées de croire aux serments du sultan et aux promesses européennes organisaient, en désespoir de tout aide, la Révolution. Les dernières années du règne d'Abdul-Hamid seront remplies par les luttes entre « comitad]is » slaves et « bachi-bouzouks » ottomans ; les « bombes » de Salonique viendront, pour un temps, indigner les consciences européennes pourtant indifférentes lorsque le couteau, la potence et le fusil assassinaient au nom d'Abdul-Hamid.

La révolution et l'arrivée du gouvernement JeuneTurc tranquillisèrent, pour un moment, ces populations deshéritées. Le retour pur et simple à la

constitution de 18 ce « égalité des sujets chrétiens

1: Livre Jaune; p. >: