La crise balkanique (1912-1913)

A : LA CRISE BALKANIQUE -

ma protection; c'est une situation qui peut continuer.

La Serbie peut recevoir la même forme de gouvernement et la Bulgarie aussi ». A l'Angleterre il offrait l'Egypte et Candie, quant à Constantinople, tout en se défendant de vouloircette capitale, il pensait que | ‘Angleterreine s'opposerait pas trop à ce qu'il s'yinstallât à « Utre provisoire ». La réponse à ces démarches, quoique les prétextes historiques sont autres (querelles des Lieux Saints, ultimatum de Menschikoff), fut la guerre de Crimée et le Traité de Paris de 1856. L'Autriche, l'Angleterre, la France et la Prusse imposèrent à la Russie des conditions désastreuses pour son

prestige et pour son existence même : neutralisation

* de la mer Noire; retour dela Bessarabie à la Moldavie

et par là même disparition de la Russie en tant que puissance danubienne. La Russie renonçait au protectorat des orthodoxes sujets du Sultan dont les intérêts étaient pris en main parles Puissances collectivement; enfin le protectorat spécial surles Principautés MoldoValaques était remis aux grandes puissances. Les Principautésroumaines devaient, dans un élan magnifique, généreusement soutenues par la politique de Napoléon II, réussir, en 1859, leur réunion dansunemème Principauté ets'acheminer ainsi vers l'indépendance définitive. l

La Russie sortait de cette guerre meurtrie; les