La crise balkanique (1912-1913)

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POLITIQUE DES GRANDES PUISSANCES EUROPÉENNES AS

quatre Puissances chrétiennes venaient garantir l'intégrité de l'Empire Ottoman (art. 7 Conférence de Paris) et demaudaïent, 1l est vrai, des réformes pour les sujets chrétiens de l'Empire (art. 9 Conf. de Paris insérant | Halti-Humayum de 1856, 18 février). Nous avons eu déjà l’occasion d’'apprécrer l'efficacité de ces projets de réformes. La convention des détroits de 1841 était renforcée par une nouvelle convention. Le sultan déclarait : « qu'il avait la ferme résolution de maintenir, à l'avenir, le principe invariablement . établi comme ancienne règle de son empire, en vertu duquel il a été défendu aux bâtiments de guerre des

puissances étrangères d'entrer dans les détroits.. »

La Russie profitant de la situation créée par la guerre franco-allemande et s'appuyant sur la reconnaissance prussienne, déclara, et la Conférence de Londres de 187r enregistra la décision de la Russie, de ne plus tenir compte des clauses relatives à la Mer Noire, contenues dans le traité de Paris.

De 1856 à 1875 la politique panslaviste de GortschaKoff prépara, dans les Balkans, une revanche à la guerre de Crimée. La révolution bosniaque 1875, les « massacres calmants » de Bulgarie indignèrent l’Europe ; Gladstone, à la Chambre des Communes, parla

des « alrocités de Bulgarie » ; la Russie intérvint