La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus
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que, l'évacuation de Saint-Florent ayant été enfin achevée, ils étaient devenus libres et s'étaient réfugiés à Beaupréau. — Et a signé Lejeune.
Sur quoi délibérant le Comité arrête que le citoyen Lejeune sera mis en liberté.
Riffault, v. pt. — Vilneau. — Chasteau. — Ollivier fils.
Arrestation de la maîtresse de Berrard 21 novembre 1793, Jallais.
Nous, commissaires municipaux de Jallais, sur 1? rapport qui nous a été fait, que la nommée Chantalle Pinson, du bourg dudit Jallais, avait été la maîtresse du nommé Bérard !. commandant en chef de la force armée des révoltés dudit Jallais, et qu’elle l’avait suivie en cette qualité à Saumur et Angers, lorsque l'armée Brigantinne s’y est portée ; considérant qu'elle peut donner quelques renseignements sur le compte dudit Bérard, avons arrêté qu’elle serait traduitte au tribunal révolutionnaire de Chollet. En conséquence, avons requis le cit. Riché, commandant du détachement en station aud.
1 C’est Berrard, l'ancien intendant du château de Jallais, — V. ci-dessus, p. 188, une lettre de lui, — nommé le vendredi saint, 29 mars, commandant d’une Division. Nous l’avons vu partir de Saumur le 15 juillet avec Cathelineau et La Rochejacquelein et les recevoir, le 46, — ci-dessus, p. 121-193, — à diner, au chateau avec le curé Cantiteau, qui nous l’a raconté. Mais l'abbé est discret et ne parle pas de la demoiselle qui devait être de la féte, ayant accompagné ensuite son maître à Ange:s.