La Macédoine

J'hrace et-aux anciens dieux slaves en Macédoine ! Ti découvrit des ballades à Alexandre-le-Grand et sur la colonie des Slaves dans la péninsule ‘des Balkans ! IL découvrit ce que d'autres mortels moins privilégiés avaient laissé échapper, à savoir : que les « Bul“ares » de Macédoine avaient conservé certains poèmes nationaux ou poèmes « se rapportant au développement primitif de la race humaine », el que la mythologie exprimée dans ces traditions à une remarquable affinité avec le « Rig Veda », au point qu'il lui semblail que « ces poèmes devaienl être, non seulement deux frères

jumeaux provenant de la même source, ayant même

origine, mais — ce qui est bien plus important encore que ceux de ces poèmes qui nous appartiennent, à en juger par leur simplicité et leur extrème antiquité, doiVent être le modèle de la Rig Veda, les deux versions s'étant toujours développées indépendamment depuis la première séparation, l'une s'étant développée dans une direction et l’autre dans une autre. » (x)

Avant de faire imprimer ces hymnes ou ces chants, Yerkovie les envoya — comme des échantillons — dans différents endroits. A l'exposition ethnographique de Moscou, en 1867, il adressa un «aneien hymne bulgare Orphée » qu'il déclarait avoir reçu d'un vieillard de cent cinq ans. L’hymne, évidemment, fil tout simplement l'impression d'une « duperie colossale », ainsi que l'admet lui-même Verkovic, mais cela ne l’empècha pas de l'imprimer et de le publier en même temps que d'autres, où même de soutenir dans la préface « que le contenu de ces chants est bäsé sur la vérité historique ct sur des faits qui ont eu lieu réellement » et de faire remarquer qu’ « il y a plus de vérité en eux que dans tous autres « produits » similaires du passé, soit européens, soit asiatiques (2).

Et même, bien que toutes les falsifications de Verko-

(1) Veda Sloyena, narodni pesni ot predhistorieno i predhristjansko doba, otkril y. Trakija i Makedonia i izdal Stefan [ Verkoviteh, 1874, p. X. 2) Ibid. p. XII. Ë

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