La Macédoine

EE I CT + 2:

incorporer la Macédoine à la Serbie. La carte de Sava Tekelija, de l'année r1805/ montre dans leurs plus petits détails les frontières de la Serbie. Ces frontières embrassent, outre la plaine de Kossovo, Skoplje, Kralovo et Kustendil. Dans la « Géographie de la Serbie »,

du baron Rotkirch, qui fut traduite en serbe, et dans la >, nous {rou-

ralement pour

carte copiée par Etienne Milosevic, en 182 vons aussi la Macédoine comprise dans Îles frontières serbes (mn): | | Dans son «Dictionnaire serbe », de 1852, qui, au point dé vue ethnographique, peut être considéré comme une véritable encyclopédie de celle époque, Vuk St. Karadzic, le père de la littérature moderne serbe, parle de localités en Macédoine considérées comme serbes. | . Nous y trouvons le Vardar et le Crni Drim ainsi que le Beli Drin figurant comme des rivières de la Vieille Serbie, et les régions de Gornji Polos, de même que le Donji Polog, mentionnnés comme des régions de la Vieille Serbie : il en est de même de Kratovo, de Kumanovo at de Prilep, etc... mentionnées comme étant des villes de la Vieille Serbie: Au sujet de quelques autres localités, l'auteur est encore plus explicite. Ainsi, par exemple, il dit, en parlant de Telovo, que celle-ci est une ville Située en Vieille Serbie, que « les Turcs (Musulmans), y parlent ture el albanais », que « les chrétiens sont des Sorbes », et que « tout autour de Tetovo il y a des villages dont les habitants sont de religion turque (Musulmans) mais parlent le serbe »- Sous le nom de Kréava (Kicevo), nous \ lisons que « c’est une ville située dans le © pacha= lik » de Skoplje ; qu'un tiers de ses habitants sont chrétiens, tandis que les autres sont Mures (Musulmans), mais qu'ils parlent tous le serbe» Au sujet de Gostivar, nous y voyons que « cette ville se rattache au district de Tetovo, que les Turcs (Musulmans) ÿ parlent turc et albanais, et que les chrétiens parlent le serbe ». Relativement à Debar, lOUS Ÿ VOYONS mentionné que l’auteur rencontra, en 1836,

11) Crijie. Srpski KnjizevniGlasnik, (1902); pp: 209-210.

159