La patrie Serbe

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peuvent se vanter des chroniques de Dukljanin et le droit possède ses représentants.

La Renaissance s’épanouit dans l Europe entière, la belle éclosion de ses luxuriants rinceaux étendit ses ‘branchages fleuris sur l'Europe. Malheureusement les pays yougoslaves étaient foulés parles sabots des spahis ottomans. Raguse pourtant, ville libre, resplendissait au bord de l'Adriatique. L'influence artistique italienne. s'insinua dans Raguse comme elle penétrait chez nous. Venise, Florence étaient des reines ayidement courtisées, on suivait l'impulsion qu'elles donnaient. Quelques littérateurs choisirent l'école de Pétrarque, d'autres tomhèrent dans l’afféterie fort goùtée à ce moment. Le marianisme répandu un peu partout fut un fâcheux accident arrivé aux lettres. Nous ne pouvons citer les noms de tous ceux qui brillèrent ainsi que de lumineux fleurons à la couronne de Raguse. Parmi eux de nombreux classiques ‘resplendirent. La Divine Comédie avait ébloui les esprits et les imaginations, plusieurs poètes ragusiens s'inspirèrent du Dante. Chaque genre avait ses représentants; la satire et la poésie comique ne.manquèrent pas à l'appel. L’Osman de Gunduliteh paraitau xvr° siècle sous forme d'épopée, l'auteur dont nous parlons lt pour le théètre la Dubravka. La comédie, comme le drame et la tragédie, eut ses adeptes nationaux; plus tard Molière jouit dun grand succès à Raguse. Les autres villes du littoral dalmate pouvaient aussi s'enorgueillir de leurs ls. Notre ignorance considère les pays slaves, surtout les pays yougoslayes ainsi que des-nouveaux-nés. Le petit résumé exposé au début de cet ouvrage; quoique si peu complet, prouve combien est erronée pareille opinion. En Croatie, comme en Bosnie, les lettres étaient aussi bien cultivées que dans la Dalmalie, représentée par

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