La Presse libre selon les principes de 1789
NOTE. 245 susciter contre lui des hostilités qui finiraient par devemr un danger. Eh bien ! nous vous le dirons franchement, C’EST LA CE QUE NOUS NE VOuLONs pas... Nous serions coupables si, nous confiant à la loyauté, aux bonnes intentions de ceux qui sont révolutionnaires à la manière de M. Jules Favre (on rit), nous faisions plus encore, si nous metlions la presse entre les mains de ceux qui sont révolutionnaires tout autrement (nouveaux rires) qui sont révolutionnaires avec la pensée de renverser .»
« M. ERNEST Picar. — La presse est dans vos mains!
» M. le Minisrre, —,..,. N’aimez-vous pas mieux que la presse soit, dans une proportion, plus ou moins grande, dans les mains du gouvernement, que dans les mains de ceux dont je parle ? (Vive approbation et rires prolongés.)
M. Ernest Picarn, — C'est là une théorie qui n’est pas nouvelle.
» M. 2e MINISTRE. —. ... , Ainsi donc, la loi de 1859, nous en sommes CONVAINCUS, NE PEUT PAS ÊTRE MODIFIÉE, parce, que toute modification serait plus qu’un danger..... Ma réponse a, je crois, le mérite d’être catégorique, el je ne pense pas devoir ajouter autre chose. »
Plus loin, le même M. Baroche répond d’une manière non moins catégorique à l'objection faite cu principe de l'autorisation :
« La loi de 1852 ne permet pas qu’un journal s’établisse sans l'autorisation du ministre de l’intérieur. Telle est lu
loi et, selon moi , elle doit continuer d'exister... 44