La Presse libre selon les principes de 1789
NOTE. 219
» Le 1° février 1851, dans une brochure intitulée : Lettres à M. de Persigny.
» À ma requête réitérée, à! n'a été fail AUCUNE RÉPONSE. M. Jules Favre a pu l'affirmer sans craindre un démenti. » Je suis donc le premier à ignorer les raisons d'un refus qui ne m’a point été notifié.
» Ces raisons étant si mystérieuses que le représentant du gouvernement n’a pas cru devoir les révéler au Corps législatif, et d’antre part les réticences ministérielles étant de nature à faire planer sur mon honorabilité des soupçons dont je ne puis permettre à personne de fournir le prétexte, j'estime qu'il est de mon droit et de mon devoir d'exiger que l’on s'explique clairement et franchement à mon égard.
» J'espère, monsieur et cher confrère, que vous ne vous refuserez pas à me prêter votre concours pour essayer d'obtenir cette explication. Elle intéresse l'honneur d’un journaliste et la dignité du journalisme.
» Agréez , monsieur et cher confrère, l'assurance de considération distinguée.
» CnarLes-Louis CHAssin.
» Paris, 45 mars 18614, »
(Courrier du Dimanche et Opinion nationale du 416 mars, Presse, Union, Gazetle de France, France centrale, ete.)