La race slave : statistique, démographie, antrophologie : revue, avec une carte en couleurs

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LES TCHÈQULS ET LES SLOVAQUES

tant l’armée), dans les comitats orientaux le rapport est de 1.000 : 1.097.

En ce qui concerne la longévité, si dans ces erniers temps les Tchèques sont, par rapport aux autres Slaves de la Cisleithanie, ceux qui ont le moins d'enfants, en revanche ce sont eux qui atteignent le plus grand âge.

Le nombre des individus de vingt ans est audessous de la normale (45,7 p. 100), mais celui des vieillards est au-dessus de la normale (15,6 p.100 au-dessus de cinquante ans).

Les gens mariés représentent 36,5 p. 100, ce qui est un chiffre considérable. Seuls les Russes ou Ruthènes ont un chiffre supérieur en Autriche. L'accroissement a été dans les contrées purement tchèques de 1881 à 1890, de 0,58 p. 100, de 1891 à 1900, de 9,9 (chez les Allemands de 6.64 et 0,67), soit en moyenne par an 9,7 p.100, ce qui est au-dessous de la moyenne des autres nations. Pour les années 1890 à 1900 l’accroissement absolu n’a été chez les Tchèques que de 8,82 pour 1890-1900 ; pour l'Autriche, de 0,4 p. 100.

Il faut donc considérer comme inexacte la légende sur la rare fécondité des Tchèques, si l’on compare avec celle de leurs voisins les Allemands qui a été de 1890 à 1900, de 36,3 pour 100 habitants. La natalité tchèque a diminué Par rapport à celle des Allemands et d’ailleurs elle n’a jamais été beaucoup plus considérable. D'autre part, chez les Allemands il meurt plus

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