La Révolution française (1789-1815)
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assemblées administratives de sections, de districts, rivalisaient, sous ce rapport, avec les sociétés populaires.
C'est à ce moment que Danton, qui devait prendre une attitude si prépondérante pendant la période décisive de la Révolution, sut exercer déjà sur les districts parisiens, principalement sur celui des Cordeliers, où il résidait, et sur ceux des Enfants-Trouvés (Saint-Antoine) ét des Gobelins (Saint-Marceau), où il avait des relations intimes, une influence active comme président de son district que l'on appelait la république des Cordeliers, et comme membre de la mairie, ou du pouvoir exécutif de la Commune de Paris.
Ses efforts portèrent surtout alors sur le ralliement des forces révolutionnaires effectives, sur le groupement des éléments d'action, contre Lafayette et Bailly, contre les Feuillants, et, de plus en plus, contre la royauté. Le parti du Champ de Mars, où de la déchéance du roi, dont il était l'âme, était bien réellement le parti de la République, qu'il préparait effectivement (1).
Aussi les Girondins n'eurent-ils qu'à consacrer la défaite du parti monarchique constitutionnel, lorsqu'ils
® arrivèrent à l'Assemblée législative. Sa déchéance et celle de la Constituante elle-même avaient été consommées dès avant qu'ils ne surgissent, par la force des choses, par l'effort de Danton et de ses amis, Camille Desmoulins, Fabre d'Eglantine, Chaumette, Dubois de Crancé, Robespierre, Marat, etc. ; c'est après la fuite de Varennes que le président des Cordeliers leur avait porté les derniers coups.
Quant à l'Assemblée législative, d'après le caractère
4. Mignet, Révolution française. — Danton, homme d'Etat, par le docteur Robinet, in-8°, Paris, 1889. — Danton à la Sorbonne, par le même, à» Revue occidentale du 1er mai 1893 (xvi® année, n° 3).