La Révolution française (1789-1815)

Ses

blique furent, entre autres, Dussaulx, A. C. Prieur, M. J. Chénier, G. Romme, le peintre David, RouxFazillac, l'ami de Georges Leroy, de d’Holbach et de Diderot, Fouché de Nantes, Buzot, Arbogast, Dupuis, et plus tard Condorcet, Lakanal, etc.

Tels les moyens et les agents du vandalisme de la Convention !

En même temps, elle faisait pénétrer dans la pratique sociale les notions de justice antérieurement élaborées par les philosophes, par la réforme judiciaire et par la codification qui la consacrait définitivement.

Nous avons précédemment indiqué ce que l'Assemblée constituante avait déjà réalisé dans cet ordre de réformes. En matière civile, le principe des successions lui est dû. L'institution des actes de l’état civil appartient à la Législative. La Convention décréta l'égalité de partage entre les héritiers, elle posa les principes sur la paternité, la tutelle, les contrats, les obligations, etc. C’est en 1793 même que la grande Assemblée demanda à son comité de Législation, où siégeaient Merlin de Douai, Treïlhard, Berlier, Cambacérès, Thibaudeau, etc., ce grand labeur, le Code civil, qui conserva l'empreinte vigoureuse de son origine, même lorsqu'il fut remanié, altéré et promulgué ou escamoté à son profit par Napoléon. Ce n'était encore point tant « son code », cependant, que celui de la Convention.

Maïs sa manifestation la plus caractérisée comme aspiration à la rénovation universelle fut, sans contredit, l'adhésion qu'elle accorda à l'iniliative la plus audacieuse qu'ait prise la Commune de Paris : /a suppression et le remplacement du christianisme ! mesure évidemment propice à la réorganisation ultérieure, puisqu'elle témoignait à la fois de la caducité d’un dogme