La révolution française à Genève : tableau historique et politique de la conduite de la France envers les Genevois, depuis le mois d'octobre 1792, au mois de juillet 1795

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couverts de fong, de dettes © de remords ; craignons qu'après nous avoir avilis, ils n'emportent encore avec eux les dernières reffources de la patrie. |

Et vous, Bouquet, B... C... &c. ©. n'êtes-vous pas entourés du flambeau des Furies ? Voyez-vous ces flots de füng qui vous environnent ? C’eft en vain que vous cherchez à en effacer de vos mains la tache, elle reparaît toujours. Vous flatteriez-vous d'échapper, par des remords, à la peine tardive qui fuit le coupable ? Lifez voire Jort dans les regards de la Nation. Sc. &c. &c.

En vain, pour étouffer ces premiers cris de re pentir & de remords, le Gotvernement s'était - il porté, dès le 5 Décembre, à défendre aux citoyens qui veulent répandre leurs idées, de faire Jervir la liberté de la preffe à aigrir les efprits, & à rallumer le flambeau de la difcorde en paraiflant précher la néceffit? du rapprochement € de la réunion; en vain les Syndics avaient-ils déclaré qu'ils feraient traduire devant les tribunaux tous ceux qui s'en rendraient coupables + ces vieilles reflources de la tyrannie n’ont fervi qu’à étaler de plus en plus leur complicité dans des forfaits auxquels ils nient toujours d’avoir eu par:, tout en cherchant à en effacer le tableau avec tant de foins. Le Gouvernement n’a point réuffi à découvrir l’auteur du pamphlet qu'on vient de citer; & Jimpreffion que produifait cet écrit fur les révolutionnaires eux mêmes, 2 tout-à-coup éclaté par l'événement le plus imprévu & le plus menaçant pour ies chefs,

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