La révolution française à Genève : tableau historique et politique de la conduite de la France envers les Genevois, depuis le mois d'octobre 1792, au mois de juillet 1795

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délais affectés, d’être attaqué dahs cette Affema blée par Briffot le 21 Novembre, au nom du Comité Diplomatique; qui appelait #re capitulation ignominieufe faite par l'armée Francaile, & due à l'inJluence de l'Arifocratie Genevoile fur le Général Monfefquiou. Brifiot prétendit,; que des ftipulations où

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. F A . . la République de Genève fe trouvait compromife, refusèrent

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leur acquiefcement. Sur ce refus, le Réfident de France reçut *

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Vordre de protefter contre l’introduction des troupes appelées -1< dans Genève, & de fe retirer de cette ville. Alors ces liens

#6 d'amitié qui uniffaient depuis fi long-tems Genève à la France, +

furent un moment relâchés, & auraient peut-être été rompus, fi

“ des communications franches & amicales n’euflent prévenu des L

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mefures hoftiles. “ Le Confeil Exécutif Provifoire de France, en chargeant le

< Citoyen François Anne-Pierre Montefquiou-Fezenfac, Général

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de l’armée des Alpes, de foutenir contre toute atteinte la dignité €

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de la République Françaïfe, lui a donné en même temps des

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pleins pouvoirs pour terminer à l’amiable les différens qui s’étaient élevés. Les Syndics & Confeil de Genève, empreflés de donner à la France des marques non équivoques de l’attachement de

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leur République, & du défir qu'ont les Genevois de maintenir

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la bonne harmonie, qui 2, fi heureufement pour leur patrie, fubfifté entre les deux Etats, ont également inveñli de leurs pleins pouvoirs, leurs féaux & bien-aimés frères, Jacob François Prevoft, Confeiller d'Etat, Ami Lullin, ancien Confeiller d'Etat, < Membre du Grand Confail, & François d’Ivernois, Confeiller du Grand Confeil. “ Les fufits Plénipotentiaires réunis au quartier-général de Landecy : le Plénipotentiaire de la République Françaife a dé- claré— Que la France, incapable de redouter fes ennemis, létait également-d’abufer de la viétoire. Que venant de rendre à lui‘ même.un peuple conquis, à l’inftant même de la conquête, elle ne pouvait être raïfonnablement foupçonnée de vouloir porter ‘6 atteinte

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