La Serbie

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Un discours du roi d'Angleterre sur la Serbie

Nous lisons dans le « Morning Post » du 19 février que le roi d'Angleterre a reçu au Buckingham Palace les membres de la mission serbe économique et indusfrielle, qui ont visité différents centres activité commerciale en Angleterre. Leur objet était d'amener une plus complète compréhension entre l'Angleterre et la Serbie et d'établir entre elles, après la guerre, des relations commerciales plus étroites. Sir Arthur Steel Maitland, M. Locck, du Foreign Office, et le ministre de Serbie à Londres étaient présents. Les membres de la mission furent présentés à Sa Majesté, qui les assura qu'il vouait toute sa sympathie aux buts poursuivis par eux.

Le roi, dans un discours prononcé en français, dit:

« Messieurs ,je désire vous exprimer le grand plaisir que j'éprouve à recevoir ici aujourd’hui les membres de la mission industrielle serbe, Nous n'avons pas oublié et nous n'oublierons jamais la résistance héroïque de la nation serbe et nous apprécions pleinement l’action de vos braves

troupes qui combattent maintenant côte

à côte avec les nôtres sur le front de Macédoine. Maïs ce west pas la seule raison pour laquelle mous vous souhaitons la bienvemue dci. La vie nationale de nos deux peuples est fondée sur les mêmes principes de liberté et de justice et c’est ce qui nous rend certains de pouvoir compter, après la guerre, sur les relatïons commerciales les plus étroites entre la Serbie et la Grande-Bretagne.

Ces relations seront certainement à notre avantage commun, De notre côté, elles seront entièrement dénuées des motifs intéressés qui inspiraient les relations des empires centraux avec leurs voisins plus faibles.

Nous sommes persuadés qu'avant longtemps la Serbie sera restaurée. Vous serez alors en face d’une grande tâche: réparer la dévastation causée par l'ennemi «et si formidable que puisse être cette tâche, vous pouvez compter sur la cordiale coopération de toutes les classes de mon peuple, L'industrie de votre peuple, vos ressources agricoles, les richesses naturelles de votre pays, éveiïllent notre admiration et notre confiance, de même que vos aspirations nationales ont éveillé notre sympathie politique. J'ai la plus grande confiance qu'après la guerre, le commerce anglo-serbe se développera grandement et que tous les efforts. seront faits pour faciliter le plus possible les échanges de biens et de produits entre nos deux pays. Pendant votre visite ici vous avez vu l’activité de nos principales industries et j'espère .que la cordiale bienvenue que vous avez reçue dans mon pays vous a prouvé que mon peuple est tout à fait à la hauteur des besoins de la Serbie. Je suis sûr que les relations personnelles que vous avez nouées avec mes sujets ne manqueront pas de continuer et de devenir toujours plus étroites après la guerre et que les résultats de votre visite seront à l'avantage durable de nos dgux pays. »

Les Croates et l'entente italoyougoslave Le plus grand organe de Zagreb, la « Hirvatska Drzava», consacre son article de fond du 15 février aux relations italoyougoslaves. Voici les passages essentiels de cet article:

« À la veille de la conférence des Alliés à Versailles, le président du Comité yougoslave, le Dr Trumbic, a conféré longwe-ment avec les représentants des autorités de l’Entente. On a arrangé également une rencontre à Londres entre Trumbic et le président du Conseil italien Orlando. Ce dernier a invité Trumbic à aller à Rome pour continuer les négociations. (10 lignes censurées.)

« D’après les informations du «Times», Orlando a manifesté déjà, au cours de cette conférence de Londres, toutes les sympathies de l'Italie pour unité yougoslave. Le dernier discours d’Orlando est la preuve qu’en effet un certain revirement s’est opéré de fait dans ‘la politique de l'Italie À l'égard de la question yougoslave. Dans son discours, Orlando ne parle que « de l’accomplissement de l’unité mationale de l'Italie et de la sécurité de ses frontières vers la terre et vers la mer », sans entrer dans les détails. — Ensuite, sous une forme agressive, Orlando réfute les tendances impérialistes et ses paroles nous Sont directement adressées.

«Il est difficiie de prévoir quelles seron les conséquences pratiques de cette modi-

A SERBIE

fication de la politique impérialiste en Italie. (Huit lignes censurées.)

« Dans tous les cas, ce’ revirement de l'opinion publique italienne est caracté-

ristique el de la plus haute importance, » |

(La fin de l'article, une vingtaine de lignes à peu près, a été supprimée par Ja censure.)

- On voit de quel effet bienfaisant serait une entente complète entre lItalie et les Yougoslaves, que nos ennemis communs cherchèrent à empêcher par tous les moyens,

Le nœud gordien

Les « Novine », organe des Croates, publient sous le titre: « Le nœud gordien », une série d'articles très suggestifs dans ses numéros du 30 et 31 janvier el du îer février, desquels nous extrayons les passages Suivants :

« Pour nous, aujourd’hui, l’idée de l'unité nationale ;n’est pas une idée politique, mais une idée nationale, Lorsque nous nous Sommes placés au point de vue de la déclaration yougoslave, nous ne nous sommes pas rangés du, côté d'aucun groupe politique, mais mous avons voulu oué gner en quoi résidaient les fondements de notre mouvement et de notre activilé nationale. »

Après avoir opposé la politique des Yougoslaves et celle des « Magyars et des Allemands comme mos ennemis nationaux », l’auteur continue :

« Nous avons voulu ainsi constater l'opposition de ces intérêts et montrer où se trouve le nœud gordien. Nous soulignons maintenant que ce nœud ne peut pas être tranché conformément au point de vue adopté par les Magyars et les Allemands. Dans tous les cas, ce qui importe pour nous, c’est d’être constamment prêls et en rangs serrés, et de ne pas permettre que l’harmonie qui existe entre les Croates, les Slovènes ei les Serbes puisse être troublée. C’est l'alpha et l'omega de notre politique nationale réelle.

« Les points de vue particularistes du

« slovenisme », du « croatisme » et du « serbisme » ont été que des tentatives de solution misérables et tristes qui n’ont fait que trop de mal à motre peuple. « Le nœud gordien sera tranché par l'épée d'Alexandre, c’est-à-dire par lunité nationale et notre droit de disposer de nousmêmes. » j

Il m'est pas difficile de voir l'allusio voulue à lépée d'Alexandre. Le futur souverain de l’Etat des Serbes, des Croates et des Slovènes doit être, en effet, d’après le pacte de Corfou, le prince Alexandre de Serbie.

Les Buigares contre les Tchèques

Une protestation du Tchèque Korosec contre “notre unité nationale»

Nous lisons dans la Kambanä de Sofia, du 29 janvier, l'article suivant:

La commission pour les affaires étrangères à la Délégation. autrichienne a rejeté à la majorité des veix contre celles des délégués tchèques, la proposition de Korosec tendant à désapprouver le pregramme annexioniste de la Bulgarie. Ce n'est pas la première trahison slave envers la Bulgarie: le Slave se montra un bandit; il 5e montra bandit aussi en sa qualité de frère le race. Les délégués tchèques se prononcèrent contre l'unité du peuple bulgare. Nous n'oublierons pas cette déclaraticn délictueuse. Elle n'est pas autre chose que la manifestation des pensées délictueuses aussi pour l'avenir. Les Tchèques se présentent comme alliés des assassins de Sarajevo, ils offrent leurs mains pour secourir les bandits serbes, les Tchèques commettent un péché devant les lois divines et humaines; ils ont levé le pcignard contre leurs propres jrères l

es Tchèques scutiennent les idées du panserbisme et s'annoncent à nouveau comme des instigateurs des discendes des Slaves du sud, et travaillent à la lutte sanglante sudslave,

Nous ignorons ce que la Monarchie pense faire avec les bandits tchèques, mais le slavisme délivré du tsarisme ne tardera pas à prononcer sa malédiction sur les Tchèques; nous savons aussi que l’humanité se débarrassera des erreurs, des préjugés terribles, et qu’elle réclamera un châtiment écntre les vils instigateurs de cette guerre dans Ja partie sud-est de l'Europe, Y compris les Tchèques.

It est possible qu'il y ait parmi les Tchèques des braves gens c'est-à-dire les amis de la paix des Balkans et de la concorde par la liberté de toutes les nationalités balkaniques, mais les représentants officiels du peuple téhèque ‘élèvent leurs veix contre nous! Qu'ils soient maudits! En Buivant ce chemin la Bohême ne trouvera pas le succès, en

La proposition tchèque a été rejetée par tous les délégués sauf par les délégués tchèques. A celle occasion les Allemands se mirent du côté Czernin et de Ja justice internatiionale et repoussèrent l'attaque portée par les Tchèques contre la Juste cause de la Bulgarie. Merci aux Allemands, honte aux traftres Tchèques. »

En publiant ces documents de la psychologie bulgare nous remarquons qu'à Sofia on est tellement aveuglé par le germanisme que l'on prend pour un Tchèque la grande figure politique de Kercsec, le président courageux du Club You-

geslave.

Il est curieux de rappeler aussi que les Bulgares : lorsqu'ils combattirent contre les Russes en Dobroudja, se déclarèrent Tartares et n'ayant rien de commun avec les Slaves. Aujourd'hui cependant, lorsqu'ils veulent aticindre leurs buts d'hégémonie, les, Bulgares n'hésitent pas de faire appel à la «fraternité» slave dont ils se moquaient il y a une année.

La Bulgarie et M. Bousquet

On, neus écrit de Paris :

Ces temps derniers, M. Bousquet, ancien délégué des porteurs de titres bulgares à Sofia, a fait une conférence à la Sociélé

| de Sociologie, à Paris, sur les vertus du

peuple bulgare. Le public — d’ailleurs très restreint — s'est quelque peu ému,

mais puisque M. Bousquet s'est porté garant de ce qu'il a avancé sur le compte des Bulgares, aucune opposition sérieuse n'a accueilli les belles paroles du financier français.

M. Bousquet a donc parlé librement des «vertus » du péuple bulgare, qu'il a exaltées en des termes élogieux. Ce serait, seloi M.B ousquet, un peuple démocratique, laborieux, économe, pacifiste, intelligent, d'un passé héroïque et d’un avenir splendide. |

Ce que M Bousquet n'a pas dit, ee

qu'il n’a pas osé dire, c’est que les Bulgares, en tout ce qu'ils font, jouent..le rôle des Prussiens des Balkans. M. Bous-

quet le savait mieux que tout auire. Il avait vécu à Sofia et il pouvait se rendre compte que la démocratie bulgare n'existe pas en fait, que la liberté des élections est fictive, que le régime de terreur et de la violence sévissent en Bulgarie. M. Bousquet connaît lui-même les bandes organisées par le gouvernement bulgare pour terroriser les journalistes indépendants, pour saboter les réunions, pour empêcher les protestations contre l’autocratie qui menace d’étouffer le peuple bulgare tout entier.

Pendant les guerres balkaniques, M. Bousquet se trouvait à Sofia. Il avaït suivi de très près les événements qui précédèrent la deuxième guerre balkanique. En son âme, M. Bousquet aurait dû certainement reconnaître le crime fratricide commis par les Bulgares le 29 juin 1915. M. Bousquet s’est aperçu que la Bulgarie n'avait d’autres buts que de conquérir les Balkans, en dépit de tout principe de rationalité. Et M. Bousquet savait que depuis trente ans la Bulgarie fut la cause principale des troubles, des insurrections et des désordres dans les Balkans.

Les atrocités bulgares, d'abord contre les Turcs et ensuite contre les Serbes et contre les Grecs, furent prouvées d’une manière très positive et avec une docur

mentation trop irréfutable pour que M.'

Bousquet n’en connût pas l'étendue. Mais cela ne l’a pas empêché de déclarer que le caractère des Bulgares était très doux, d’une douceur presque lyrique!!

On peut se demander quelles raisons avait M. Bousquet d'aller raconter en plein Paris — et en pleine guerre entre la Bulgarie et la France — de pareilles choses, el cela contre l'évidence des faits. A cette question, nous ne pouvons pas répondre pesitivement. Toutefois, il ne serait pas superflu de rappeter quelques faits intéressants.

En 1917, M. Bousquet étail en villégiature à Saint-Moritz, en Suisse. Et on vit le chargé d’affaires de Bulgarie d'alors, à Berne, M. Kermeutchieff :printemps 1917) lui rendre fréquemment visite. Certainement M. Bousquet n’est pas un traître. Il n’a pas vendu au chargé d’atfaires de Bulgarie des secrets de, la défense nationale. Mais lorsque, en pleine guerre entre la Bulgarie et la France, un homme — surtout un Français — est connu pour être en relations cordiales avec un diplomate bulgare, cet homme, ce Français, devait se taire au moins... Aussi, pour la mémoire des milliers de Fran-

Çais tombés en Macédoine et massacrés, M. Bousquet était tenu de 56e taire. C’est le seul hommage quil

pouvait rendre aux héroïques combattants de la France qui versent leur sang pour le triomphe du droit et de la justice. Ce devoir d’un bon Français aurait dû Pemporter sur son désir ardent de présenter les Bulgares tels qu’ils ne sont pas. Jos. Del.

Birocités bulgares Vive protestation du Gouvernement hellénique

Le gouvernement hellénique vient d'adresser à {ous les gouvernements neutres La protestation suivante:

«Par ordre de mon gouvernement, jai l'honneur de porter à la connaissance de V.E. la communication suivante: Dès leur entrée en Macédoine grecque, les Bulgares ont poursuivi par tous les moyeüs possibles V’'altération et la destruction du pays. Après avoir dévasté les villes, pillé les campagnes, transformé les églises en çasernes, dépouillé ‘les dépôts, dévalisé les Grecs, ils Ont procédé progressivement à la déporlation des habitants.

«Les malheureux réfugiés grecs dAsie et de Thrace qui, fuyant une première fois les sauvages persécutions des Tures et des Bulgares, avaient espéré trouver un asile en Grèce, furent les premiers victimes. Tous les hommes de 15 à 20 ans furent conduits À Sophia, jetés en prison, puis emrôlés, instruits et utilisés sur le front roumain.

Ce fut ensuite le ‘tour des fonctionnaires, grecs el enfin celui des indigènes valides Qui, déportés en Bulgarie et relégués en

© Samedi 9 Mars 1918 — No 10

lamentables troupeaux dans des camps de concentration, furent ‘«décimés par ta. mine, le froid et le mauvais traitement Plus de 30.000 existences ont cessé de vivre. Quarante autres mille êtres sont, sans digtinction de sexe ni de rang, astreints aux plus durs travaux et condamnés aux pires souffrances. À Cavalla, sur une population de près de 50,000, il n'en resle plus que Je tiers. Le même plan d'extermination de l'élément grec fut systématiquement suivi em Macédoine serbe, Les Grecs de Monastir, Magarovo, Krousevo et autres lieux furent arrachés à leurs foyers presque nus Environ 200 prêtres grecs furent en. fermés dans le couvent de la Vierge près de Grabovo. Des rapports officiels irsérés dans le récent Livre blanc grac attestent ces faïts confirmés depuis par des témoins occulaires comme celui dont la déposition fut recueillie le 26 novembre dernier À Odessa par le corps consulaire. »

“Les intrigues bulgares en France

Parmi les documents secrets russes, publiés par Jes «lIsvestiya». des bolcheviki, il faut bi gnaler le télégramme du 22 septembre 1917 du chargé d'affaires russe à Berne.

La dépêche, parue d'abord ‘dans les « Isvesliya y esl publiée in extenso par la «Vossische Zei, tung» du 23 février. Voici le passage en question: «uelques jours après la délibération, communiquée dans le télégramme No 701, l'archi. mendrite Stefan fut rappelé à Thonon. Là M. Po kow lui fit connaître un diplomate anglais, dont il refusa de idire le mom, en se bornant à assurèr que ce personnage était vraiment un plénipo. tentiaire du gouvernement anglais. L’Anglais Jui dit ce qui suit: « Avant de recourir aux force du Japon et de la Grèce, qui exigeraient de grandes concessions, les Alliés auraient déudé de tourner leurs vues encore une fois vas la Bulgarie, dont les aspiralions nationales pourraient être satisfailes par des Alliés. Ceux-ci be raient même disposés à ne pas insister sur l'éloignement du tzar Ferdinand. Il donnait à en. tendre que les Bulgares pourraient espérer la réunicn avec la Dobroudja, et même qu'ils pourraient obtenir la ligne Midia-Rhodos. I! parlait aussid'une Macédoine indépendante avec Salonique comme capitale.x

M. Pckow, dont le texte ci-dessus fait mention, n'est autre que l'ancien ministre bulgare à Londres, M. Tsckoff, qui actuellement séjourne à Paris, et dont l'activité a été déjà signalée par «La Serbie».

Les Yougoslaves d’Autriche et l’annexionisme bulgare

La «Zeït» du 20 février publie linfor- 9 malion suivante : |

«Le Dr Korasec et ses amis, à l'occasion de la conclusion de La paix avec FUkraine, ont déposé une änterpellation dont voici le paragraphe 4:

Le gouvernement austro-hongrois fait-il sien le programme antexioniste de Radoslavoff?s

Nulle part lon ne trouve une réponse du gouvernement à cette interpellation. Ce n'est cependant pas la preméère fois que les députés yougoslaves prennent la défernse des malheureuses populations serbès subjuguées par les Bulgares, Pour eux, comme pour tous les Yougosiaves, tous les territoires ‘de la Serbie sont considérés comme le patrimoine national inviolable qui doit appartenir au futur Etat des Serbes, des Croaltes et des Slovènes revendiqué par tous les’ Yougoslaves.

Les Bulgares travaillent pour l'Allemagne

Un aveu intéressant l'organe des démocrates bulgares (chef Malinoff), le «Preporetz» du 29 janvier a publié, sous le titre: La liberté des mers, un article curieux où l’on souligne les mérites des Bulgares dans la question des buts de guerre allemands, et lon constate en même temps que tout ce que la Bulgarie demande pour elle-même, elle le demande aussi pour l'Allemagne. 1

Voici quelques passages traduits textuel. lement du «/Preporetz ».

«Etant donnée la situation où se trouve notre grande alliée l'Allemagne, pour la quelle Ia question des Détroils est une question vitale, pourra-t-on ignorer la Bulgarie ? à

«Les Détroïts ne sont aujourd’hui acces sébles à l'Allemagne que par Cernavoda (Roumanie) et Nich et ces deux portes . c’est nous qui les avons conquises.

«La situation dans laquelle se trouvera demain l'Allemagne, après la guerre, 0€ différera pas de celle où clle se trouvê aujourd hui,

« Lorsqu'on rapproche cette question des grands intérêts des puissances, entre autres de la liberté des mers, äl mous paral imcompréhensible qu'il me soit pas (en compte selon leur mérite des revendicæ tons de la Bulgarie telles que celle, Per exemple, de ses limites naturelles jusqu'aux bouches du Danube, Nous ne comprer Pas qu'on agîsse au détriment de ces gran” des questions. Celles-ci ne sauraient & tranchées, si la situation même d’un por tel que celui de Salonique reste sans so | ton, la liberté des mers comportant ce! ee des endroits même les plus minimes.”