La Serbie

Lundi 31 Mars

_ ja Délégation du gouvernement serbo-croato-

slovèné expose brièvement les raisons sur lesmuelles repose son droit sur Riéka, connue en dEnérat sous le nom ilalien de Fiume et que nie

Au point de vue ethnique

EE: a été indiqué que la dernière statistique . smicelle de 1910 fait ressortir dans la ville de

M gjume la présence de 24212 Italiens, 6493 Ma| gyars, 2315 Allemands et 15.687 Yougoslaves, ce

» “qui assure aux Italiens une prépondérance rela-

tive: mens

Mais uno critique judicieuse et équitable de

cette donnée statistique amène tout d'abord à | poser la question de savoir quelles sont les au- forités qui ont procédé à ce recensement et veillé _ÿ sa sincérité, IL a été fait par le bureau mu» niapoi de Fiume, exclusivement composé d’Ita_ jiens et de Magyars, sous le contrôle du gou_vemement magyar. Pour qui connaît Les procédés en usage dans toute l’ancienne monarchie austro-

hongroise, mais surtout en Hongrie, il y a déjà atère: dans.-ce. simple fait, à, suspecter. les. réHitats d'une opération qui engageait des intérêis politiques italo-magyars. _ Toute la situation à Fiume, en effet, depuis

près de cinquante ans, est dominée par le fait que les Magyars enendaient inposer À cette _ ville une hégémonie aussi jalouse qu’artificielle. Impuissan!s à y tablir en propre et à ÿ main-

tenir la! supériorité du nombre, ils s'arrangeaient, du moins de facon à y paralyser, par des alliances ou des combinaisons politiques, l'opposition _ du seul élément qu'ils eussent à craindre, et du ._ seul avec lequel ils aient jamais eu des démêlés _ prolongés et sérieux, l'élément autochtone croate. Dès qu'on sort en effet. non pas de l’agglo-

_ mération, mais de la ville proprement dite de Fiume. pour passer dans les Faubourgs, celui de Souchak, à lui seul, important centre urbain, | accuse. une population de 11.705 Slaves contre

_ 658 Italiens. Et dès qu'on avance dams l'intérieur |} des terres, ow qu'on franchit l’étroit canal qui » sépare la terre ferme de l'île de Krk {Veglia), _ on se trouve exclusivement, sauf exceptions individuelles, en pays slave. Les faubourgs de Fiume. sa banlieue terrestre, sa banlieue maritime, c’estA-dire tout ce qui fait corps avec la ville, tout ce qui tient à elle par les lois d’une solidarité taturelle et indusiructible, tout cela est purement slave et il est superflu de rappeler que tout _ d'arrière-pays est dans le même cas.

L À considérer, par conséquent, les choses d'un

D regard d'ensemble, æt toujours du simple point

DB de vue ethnique, Les colonies italäenne et magyare

de Fiume laissent l'impression d’une enclave au

” milieu de populations slaves et, pour ainsi dire, - d’un corps étranger. ,

On rappellera ultérieurement comment les Magyars se sont introduits à Fiume, où, d’ailleurs, » is n'étaient guère représentés que par les fonc-

tionnaires, des militaires. des chefs d'industrie,

quelques armateurs et des professeurs. Reste à

expliquer, dans-Ja ville proprement.dite, la pré_sence de près de 25.000 individus. — d'après. (la tatistique oflicielle — ‘qui se réclament de la!

… nationalité italienne. (SE _ Ce phénomène s'explique d'abord lout natu» vellement par l'immigration. Fiume est, en efiet, > un centre industriel et maritime tout proche du oyaume d'Italie, à qui l'importance de sa nataË met d'offrir de la main-d'œuvre à ses … différentes voisines, Suisse, France, Tunisie, ete. Une preuve convaincante de la justesse de celle explication sq tire de la comparaison avec > ls Hatistiques antérieures; Füume, dont Je dé; Done estitout récent, ne comptait en 1848, que 125998 habitants, soit 11.581 Croates et 691 llaliens. En 1854. d’après Kandler, le nombre h des Jialiens avait déjà augmenté, mais ne dé_ pasait pourtant pas cinq ou six mille. Il m'est que tout naturel de mettre en coordination l'acéroïissement continu de la colonie italienne avec le développement progressif des industries de la ville, Ja construction des chemins de fer abou ‘issants, Les travaux du port, etc. Mais ce phéno_ mène intéressant, comme beaucoup d'autres Bi._ milaires, au point de vue démographique et indus_ tri, ne prouve absolument rien àu point de vue _ notomal.

| La ville de Riéka (Fiume)

Un autre fait rend compté de la place bccu par l'élément « italien n. non sn Farmi Les ouvriers, mais dans la bourgeoisie pt les classes commerçantes de Fiume. Ce phénomène consiste en Ce que, au cours du temps précédent, un certain nombre de familles slaves se sont italianisées. À une époque où la conscience de la nationalité n’était pas développée comme aujourd'hui, où les écoles étaient rares. et où d'ailleurs l'influence de la littérature, des mœurs, des modes italiennes s'exerçaient tout naturellement d'une rive de l’Adriatique à l'autre, beaucoup de gens s’imaginaient se distinguer du populaire et se donner des allures plus civilisées en adoptant les signes extérieurs de la nationalité italienne. C'est ce qui explique au-

jourd'hui — on en pourrait fournir de nombreux.

exemples — que des protagonistes plus ou moins ardents de L’« italianité » (de Fiume attestent, par le nom rnême qu'ils portent, une origine slave. Mais cela mon plus ne prouve rien au {point de vue national. Mieux encore, de telles défaillances font d'autant plus ressortir le caractère inésistible de. là poussée «.nati démocrs: tique » contraire, l'immense majorité des Yougoslaves, fa conscience qu'ils Sont un peuple homogène, et qui les a conquis aux principes de l'Éntente:

Ii faut, enfin, avoir égard à ce que les Magyars, au cours de leur lutte à outrance contre les Croates de Fiume, ont cherché par tous les moyens à se faire des alliés de la tendance autonomiste, de l'influence et de la langue italiennes, pendant, qu'ils supprimaient toutes les écoles croates et qu'ils écartaient systématiquement les Croates de l'administration locale. Au sein d'une ville où il n'y avait plus de place, soit dans fles institutions d'Etat ou municipales, soit dans les écoles à tous degrés, pour la langue croate, maïs où seules élaient admis à l'usage officiel l’italien et le magyar, il m'est pas surprenant que parmi la nouvelle génération, un, certain nombre de gens, d’origine slave, aïent appris à parler, peut-être même à penser en italien, et que la trace de ce phénomène se retrouve dans le recensement de 1910.

Ce qu'il convient de retenir de ce rapide exposé, esl que la prétendue « italianité » de Fiume — restreinte, du reste, de la ville proprement dite — est Le double produit de l'immigration et de -diverses formes de dénationalisation, imposées ou consenties. Et-la preuve décisive qu'il en est bien ainsi c'est que, hors la ville, partoui. où ces deux facteurs officiels n'ont pas trouvé de terrain favorable à leur influence, la population est restés purement slave, au point ue] les statistiques dressées par le gouvernement hongrios lui-même en ont dû faira aveu complet.

Au point de vue historique

La ville de Fiume, qui a joué un rôle fmportant dans l'histoire de la monarchie des Habsbourgs, et plus particulièrement dans celle de la Croatie et de la Hongrie, n'a été mêlée, en:

quoi, que ce soit, à L'histoire de lftalie, excep=

tion faite pour la très brève période, au début du XVIe siècle, où Venise y exerça une domination, éphémère.

À l'époque féodale, Fiume et.son territoire appartenaient à une antique famille de la noblesse croate, celle ide Frankopan, et furent cédés par elle, en 1465, à l'Empereur Frédéric IV. Depuis cette époque, la ville de Fiume fit partie de la fédération des Etats relevant de la Couronne de St-Etienne, jusqu’au jour où MarieThérèse, sans La disjoindre de cette Couronne, déclara cependant l’annexer « immédiatement » à la Croatie (1775).

Le sens et l'esprit de cette innovation, destinée peut-être à mettre d'accord les prétentions: déjà rivales des Magyars et des Croates, étaient d'assigner à la Croatie un rôle juridiquement intermédiaire — ül était déjà tel au double point de vue géographique et €conomique — entra la Hongrie et ce port. Fiume jouissait, en loutre, d'un statut qui consacrait certaines franchises municipales.

Elle fut. au cours de La révolution de 1848 et des années suivantes, Le théâtre de conflits armés entre les Croates æt des Magyars. Ces dernies,

qui a abouti à éveiller chez

de Se reconstituer sur la base du

un instant

rvenus à en prendre en furent délos 1849.

ogés par Yélatchitch, le

- Lorsque, en 1867, à la suite de la Sadova, la monarchie des Habsbour,

et \

défaite Fe entreprà lisme, Îla siluation spéciale de Füume forma l'objet de négociations entre Les représentants de l'Etat croate: el ceux de l'Etat magyar et l’on essaya de la régler dans le texte du compromis (Nagodba), destiné à fixer Les rapports constitutionnels généraux de la Hongrie avec la Croatie. Mais on n'aboutit qu'à réserver la question, dans l'article 66, devenu célèbre par l'allération matérielle que les Magyars eurent l'audace de faire subir à l'original du document déjà ratifié et signé par l'empereur-roi. Cet article, qui constatait simplement qu'une entente n'avait pas été possible et que les négociations hungaro-croates étaient à reprendre sur ce point particulier, fut dissimulé sous une bande de papier dont le texte énonçait la renonciation de la Croatia à Fiume. Lo document sur lequel le faux a 6t6 commis —

faux découvert seulement plusieurs années plus

tard — est déposé à Zagreb, dans les archives

de l'Etat, et des reproductions photographiques

en ont été publiées. | Ces traits essentiels de l'histoire de Fiume

_ font rcssortir une lutté opiniâtre et d'ailleurs, assez naturelle, "entre"les Magyars..qui.: séparés. dei:

l’Adriatique par la Croatie, voulaient s’y ménager un port à leur profit, et les Croates qui résistaient à cetlo prétention, au titre du droit géographique et naljonal. L'Italie, qui n’est, du:reste, parvenue à sa propre ‘unité que dans la dernière phase de ce conflil séculaire, n'y pouvait assisler qu'en spectatrice. Et les Italiens même de Fiume, n’ont eu l'occasion de s’y mêler, plus ou moins, que comme alliés de la politique magyare, en vue surtout de conserver, à leur profit, certaines franchises municipales, sans aucun lien avec l’« irrédentisme ».

Lors donc que, vers la fin de 1918. la municipalité en majorité italienne de Fiume et le conseil national italien improvisé dans tette ville, ont, cru devoir en proclamer l’« annexion » à l'Italie et envoyer à Rome des délégués dans ce but; ils paraissent avoir fait une confusion; entre la droit municipal, expression d’une aulonomie réduite aux affaires municipales et le droit d'Etat, qui engage des questions bien autrement importantes de souveraineté et de limites territoriales. Et quand bien même le texte latin, emprunté au rescrit de Marie-Thérèse et souvent invoqué, qui définit Fiume « separatum sacrao Regni Hungaricae coronae adnexum corpus », prêterait à une controverse intéressante pour l’exégèse juridique, rien d’utile n'en peut ressortir aujourd’hui au point de vue de la dévolution de Fiume sur la base du idroët moderne. La subtibilité qui a fait de Fiume, il y a jun siècle et demi, un corps à la fois séparé et associé (separatum et adnexum), peut s'expliquer à la rigueur par les enchevêtrements familiers à l'ancien droit public des pays soumis à la monarchie des Habsbourgs. Elle ne saurait fonder aujourd'hui le moindre droit à ce qu’une municipalité, élue pour s'occuper simplement des affaires communales et qui reste étrangère À toutes les branches de l'administration d'Etat proprement dite, jusqu'au mois d'octobre 1918, invoquât le principe d’auto-disposition pour décider des destinées de Fiume.

Lorsque le président Wilson a formulé le principe d’auto-disposition, il a eu soin d'ajouter « des peuples », et sa pensée n'allait certainement pas jusqu'aux petites communes, Par aülleurs, les ha. bitants de Fiume, qui se partagent, comme on l'a vu, en Italiens, Slaves, Magyars, et même en Allemands, me sauraient prétendre former un peuple à eux tout seuls, soit au point de vue ethnique et juridique, soit au point de vue politique. Quand même üls seraient d'accord sur celte prétention — cet tel n'est certes point le cas elle serait déjà insoutenable, car soni admission risquerait d'entraîner la Conférence de la Paix à fragmenter et à compliquer singulièrement son œuvre de reconstitution sur la base de la nationalité, vu que des prétentions semblables pourraient se répéter.

Quant aux conséquences pratiques d’une dissociation de La seule ville de Fiume du territoire slave, sur lequel elle est assise, ‘des îles slaves qui l'entourent et de la-banlieue Slave dont elle vit et qu'elle aïde à vivre, on en jugera par les considérations suivantes.

Au point de vue géographiqu et économique

Fiume commande par le chemin de fer Ogouline-Zagreb-Belgrade et par ses multiples embranchements tout la bassin de la Sava, et per conséquent les accès de la Croatie, de la Bosnie septentrionale, de la: Hongrie, de la Serbie du Nord, du Banat et de la Batchka. bref des pays slaves, et da certains pays limitrophes. . É

Toute la question est de savoir si cette vonstatation même’ne ‘doit pas aboutir impérieusementft au maintien de Fiume dans les limites du territoire auquel elle est incorporée, et qu'elle dessert naturellement — ou s'il est plus juste d'en faire une sorte de tête de pont commercial, vers, les pays slaves et la péninsule balkanique, À la disposition d'une Puissance étrangère.

Fiume yougoslave remplit une fonction dont il faudrait créer l'organe, s'il n'existait pas; de plus, une fonction nécessaire, car si toutes’ les puissances, Italie comprise, sont tombées d'accord, qu'il fallait assurer un débouché adriatique à la Serbie d'avant la guerre, à plus. forte. raison) ce débouché est-il indispensable à la Serbie unie avec les territoires croates «et slovènes, dont l'ensemble aiteint de douze à treize millions d’habilants. — Or, aucun autre port dalmate low croate, ni Chibénik (Sebenico), ni Splite (Spalato), mi Doubrovnik (Ragusa), ni Ko‘or (Caltaro), ni Bar

Amtivari),-ne remplit les conditions de situation,

géographique d'aménagement et surtout de léaison par voies ferrées avec l'intérieur, qui lui permette de constituer, au point de vue infernational, Le « débouché » requis pour un Etat de cette étendue, - surtout à cause des massifs montagneux qui séparent la Dalmaïie, sur toute la_longueur de la vallée de la Sava. ni

Entre Les mains de l'Italie qui possède ‘une foule de ports, qui dispose notamment dans l’Adriatique, de Venise, d'Ancona, de Bari, de Brindisi, Fiume ne remplirait qu'une fonction artificielle. L'Italie s'en servirait évidemment pour imposer ses importations aux pays slaves au détriment des loïs de la concurrence, protectrices des intérêts des liers, et pour subordonner leurs exporlations aux conditions de son choix. Elle pourrait mettre en œuvre, vis-à-vis de l'Etat des Serbes. Croates «et Slovènes, les mêmes moyens de coerciäion que l'Autriche-Hongrie de jadis employait sans scrupule vis-à-vis de la Serbie sur le Danube.

Il a &6 fait allusion à un système apte à donner des garanties commerciales aux Etats du centre européen privés de débouchés maritimes. La Gonférence da la Paix a déjà désigné une commission spéciale pour étudier ce vaste et délicat sujet. Mais, quelles qu'en puissent être les: conclusions, une réflexion vient à l'esprit. Par souci de l'équité, de la liberté et de l'élimination des causes de conflit entre puissances, la tendance moderne est de procurer des débouchés maritimes aux pays enclavés dans l'intérieur du continent. Mais s'il est équitable et judicieux de procurer pair des moviéns arfiliciels de tels débout: chés aux peuples qui n'en ont pas, à plus forte raison doit-on laisser leurs débouchés naturels à ceux qui en ont. Ce serait tomber dans "un& contradiction singulière que de priver le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes de Fiume, un: de ses principaux. accès. À la. mier, ax momenäi même où. l'on élabore, .au profit d'autres ÆEtals non maritimes, des statuls propres à Leur assurer un accès à la mer.

Afin de séparer politiquement Fiume de son arrière-pays, il faudrait disjoindre la ville non seulement de sa banlieue rurale à laquelle elle est unie par une solidarité géographique et 6conomique quotidienne, mais de ses faubourgs euxmêmes. Le faubourg de Souchak, pour nous tenir à ce cas, serait-il aussi séparé de son arrièreie. Si oui, il faudraiït bien consulter Les 15.000 babitants slaves qui n'ont pas abdiqué leur droit national entre les mains de 25.000 Italiens ou italianisés de Fiume. Sinon, à la {rontièra simplement administrative qui a séparé jusqu'à ce jour Souchak de Fiume, se substituerait une frontière d'Elat, une ligne douanière entre puissances hostiles. Dans le premier cas, c'est la revendication italienne qui est remise tout entière km) question, ou plutôt qui apparaît de plus en plus fragile, puisque les statftiques de la popula’ion fe! Fiume-ville et de Souchak réunies laissent la majorité aux Slaves. Dans le second cas, on aura réussi à créer une situation intolérable entre ume ville et ses prolongements ‘arbaïins, que le bon sens montre destinés à former un tout.

_ miftences.

À l'extrême-gauche, des brêches son! ouvertes en plusieurs points. Les tranchées de 1ro ligne sont en grande partie détruites. L'ennemi

- bombarde quelques points en arrière du front de icette division. Devant la 17me D. I. C., quelques coups heureux des obusiers

| de tranchée de 240 sur les objectifs qu'ils tenaient sous Jeur _ feu, maïs la poussière soulevée par l'action d'artillerie rend! l'obser| vation dificile. L'artillerie ennemie répond faiblement.

Sur le front de la 122me D. I. la préparation s'effectue sluivant le plan établi préalablement, à que1 l'ennemi répond par inter-

L'artillerie lourde de l'armée bat tous les groupements ennemis nnlés par les avions, et ceux qu'avaient repérés les sections % repérage par le son et les observations iterrestres.

PREMIÈRE ARMÉE

A la re armée, la préparation d'artillerie, commencée à 8 heures 80 faïl aussi selon Le plan d'attaque. Les patrouilles sont envoyées Pour observer Le progrès de la destruction. L artillerüe jennemiel téagit faiblement. En dehors aë cela, rien d'important à relever: les postes d'écoute, nous apprenons que more artillerie occasionne de lourdes pertes à l'ennemi, qu’elle arrache des fils téléphoniques ét bouleverse les tranchées. La poussière gène encore L'OPRER CAE Dans l'après-midi, l’action d'artillerie se poursuit sur le Le des deux armées serbes. Devant la 2me armée, sur le La vcoupé par la Division de la Choumadia, l'eflet, en général, est bon. En face. de la 17me D. I. C. beaucoup de tranchées retour! É _% bois débroussaillés. A partir de 15 heures, Tone Pine À répondre plus énergiquement. Sur le front de la re HR tes les destructions prévues sont réalisées. Das ve ee Conirebat l'artillerie emnemie et procède au réglage sur ss de Koziak. L'aviaton d'armée ne signa aucun ons ù Proximité du iront, mais l'avion de commandement Surp! heures 30, sur le chemin Dunje-Poliste, £inq PL et 0 Bamions de 50 voitures chacune sa dirigeant Sur de Koziak,

“nroie me patrouille les mitrailler. , © général, le tir de destrucliolt & DR ae ote-ome et, à ce point de vue, On

} ‘ été très bien exécuté Bur peut considérer

que l'arülleris a rempli sa mission. L’arrière de la 17me D. I. C. a souffert du fou de l'artillerie ennemie et elle a subi des pates. Au cours de da nuit, l’artillerie continue les firs d'interdiction, et de harcèlement et tient toujours sous son feu les ouvrages bouleversés de l'ennemi. ! ‘eee A la ire armée, notre artillaie procède dans l'après-midi à quelques éoncentrations de feu et à ides barrages mobiles en arrière des lignes ennemies, sur le front de la Div. de la Drina, et jemi même temps à une préparation réussie contre le Soka. Pourtant nos patrouilles sont accueillies par le feu. La destruction. se poursuit d'une façon satisfaisante. L'adversaïfe réagit plus faiblement et Fa contente d’intensifer son tr de barrage sur Ja Rovovska. Kosa. Pendant la nuit, notre artillerie poursuit son action el continue Les tirs d'interaiction. Nos patrouilles abordent les tranchées ennemies

let même sur quelques points y font irruption; par endroits même,

elles poussent jusqu'à la ligne de soulien. Elles constatent que, sur le front de la Div. de la Drina, la destruction est achevée. IL en est de même sur le front d'atiaque de la Div. du Danube, où nos patrouilles rencontrent cerendant un fort barrage, une fusillade nourrie, des tirs de mitrailleuses et, de grenades à main. ci, la destruction est suffisamment achevée. | : Les alliés, à gauche et à droite, coopèrent à l'action en intensifiant leur feu, conformément aux instructions données. Pendant la nuit, l'infanterie des Divisions de 1re ligne occupe ses positions de départ et prend le dispositif prévu. , Les divisions de 2me ligne de la 2me armée se sont avancées dès la nuit précédente et sa sont portées À prooximié immédiate: de la ïre ligne, à 1 km. de distance À peu près: la Div. du Timok en arrière de la 17me D. I. (C. et la Div. yougpslave ‘el’ arrière de la 122me Div. toutes deux face À leur direction d'attaque,

: 45 septembre 1918) À cinq heures trente, toutes Les 3 divisions die 1ra ligne de la 2me armée, parlent à l'assaut. | ! Les comptes rendus du Voïvoda commandant la 2me armée dt des commandants de Divisions informent : - La Div. Choumadia a dépassé au Nord Slonovo Uvo, el a

+

atteint la crête du Vetrenik oriental. Elle à caipturé À la cote 1570: 300 soluats, 4 obusiers et 2 canons da campagne. Sur le Vétrenik oriental, elle a pris un officier, 20 soldats, une mitrailleuse, un petit mineénwerter. L'ennemi reflue par paquets de la Gola Rudina vers les Pojate.

La 122e D. I. s'est emparée de Dobropolje, mais n'a pu progresser plus au Nord, L'ennemi tient toujours la cote 1765. Parmi les prisonniers, 1 commandant et 1 capitaine. y

Les divisions de réserve s'ébranient et sa portent au pied de la posilion enlevée. À la suite de la contre-attaque que l'ennem' a dir ge contre la 170 D. I. C., la réserve de cette division est absorbée, mais elle est aussitôt reconstituée par les détachements prélevés sur les uni'és Serbes voisines, de sorte que la position conquise reste; en; notre pouvoir.

Dans l'après-midi, là division, Choumadia, s'étant emparée de toute la crête occidentale du Vétrenik, a poussé jses avant-gardes au Nord, et poursuivi l'attaque de la {Gola Rudina. Elie a cap'uré une batterie d'obusiers, qu'elle tourne contre l'ennemi, qui occupa Borova Cuka, et dirige sur Ce point um de ses détachemen's avec mission de s'en emparer. Cette manœuvre devait faciliter l’action. de! la 17e D, I. C., arrêtée idans sa progression par une très florte résistance :de l'ennemi. À 15 h. 50, la Division enlève la Borova Cuka et détache une section d'infanterie hvec un groupe d'éclaireurs vers la cote 1606, l'Obla Cuka et le Poroy. A cè miomenf la Gola Rudina est prise, @t À 16 h. 40, les Élémen!s de Ji ghucha atteignent La rivière Susica, pendant qu'un détachement pousse vers le Schlem. Plus tard, les éléments de la division Choumadä# s'emparent du Kravicki-Kamen. De cette façon la division Choumadia a non seulement rempli la mission qui lui incombait, mais elle & donné beaucoup plus, puisque, en prenant la Borova Cuka ot le Kravicki-Kamen, qui 8e trouvaient sur le front d'attaque de la 17e D. I. C., elle à accompli une partie de la mission jassignée à celte dernière, et contribué à la conquête (définitive de toute la: première position ennemie, Elle a ce jour-là, réalisé d’importanis résultats. Elle a joué un rôle décisit, quoique, d'après les plans d'a'tsque, elle eû1 À exécuter seulement une atlaque secondaire, et ne aisposât que de moyens d'artillerie moine puissanis que Les autres Divisions de læ première ligne. 1 (A suivre.)