La Serbie

- 1 es QUESTIONS ÉCONOMIQUES ET FINA NCIÈRES a été empêchée par les autorités italiennes 2 ue du TPE avec l'Italie, eer© ——————— © — : d'occupation. Les résultats du plébiscite ee run le aliens offrirent de sou : a e opéré dans la commune d'Obrovac ont été | tions, en fo Se ES nos révendie problème de Fiume “ii ee den Fi « Leterritoire dalmate occupé comprend, garie. En politiciens insutfisamiient ar d’après le recensement officiel de 1900, | adroits, nous avons déclaré: publiquement Pour justifier leurs révendicalions, les Italiens | l'Italie la ruine le menace, el ceci pour: deux g TE groupant 395 localités. et que nous n£ pouvions -pas consentir à invoquent des motifs géographiques, historiques | raisons. La première est que l'Italie à tout in- 297.181 habitants. d'indignes mjarchandages et trafiquer du el aussi tata wi leur ne jet M térêt à nr le See u D is « Ce plébiscite est donc le résullal de | sang de nos frères. Aujourd'hui, ces miénomiqué. En laissant à d’autres Je soin ! seconde que l'hinterland yougoslave ne sera pas | Ja cons ed ‘ tants où du | mes journe “eurl PE à futer, autant qu'il sera nécessaire, les motis géo- | aluré vers une Fiume italienne. Quant à la crainte De etes de 282.522 Rabat Of NE RS ne dévoués ds Ia graphiques et hisloriques, nous ne nous {occu- d'une prétendue hégémonie germano-mogyare, ls | ‘"?. ) de tous les habitants de a Da Ê 4 re 5 tas nemientale, font des affris perons ici que des arguments économ'ques. ‘ jails parlent d'eux-mêmes: ces jours-ci, encore, | malie occupée. La majorité qui s'est pro- | FCSRAUES à la Roumanie et à la BulgaL'athrmation que l'élément ila'ien montre une | les journaux magyars annonçaient la fondation | noncée pour l'union est dams 34 communes | Te «On y trouvera probablement des poli: certaine supériorilé économique sur la côte orien- | d'une sociélé commerciale ilalo-hongroise dont | supérieure au 90% de la population; dans ticiens plus habiles qui accepteront cés tale de l'Adriatique ne correspond pas À la réa- | le direcleur est un Magyar et dont le s'ège est 2-DOPIE > =" | offres. Nous n’en sommes cependant pas lié. En fait, c'est tout le contraire. Si cette af- | à Fiume, Notons également que Y'Ital'e me com- | 24 COMMUNES, elle excède même 99 00. encore certains en ce qui concerne la Ro lirmation élait vraie, cette supériorité devraët se | mence. à craindre ‘une hégémonie germano-ma- « Dans la ville de Zara, sur une PpOpU- | ;janie, mais nouis savons bien aue la Bul marutester surtout là où l'élément italien prétend | gyare que lorsque Fiume est en passe d'ap- | lation totale de 14.056 habitants, 6623 d’en- Sario saisi ; très: CR t1 « st es être en majorité, ainsi qu'à Trieste et à Fiume. | partenir à une nation alliée de douze millions | fre eux se sont déclarés pour l'union avec path à RSS A AUS Pr me Examinons de plus près, ce qui concerne Fiume. | d'habitants, qui résisla au germanisme, tandis | PEtat des Serbes, FROM de tendue amicalemient par lItalie. Nous A Fiume (Riéka) cetle prétendue +prépon- | que, dans leur mémorandum, les Italiens trou- l'Etat des Serbes, Croates et Slovènes | avions offert, pour régler notre différend dérance économique » esl encore plus faible qu'à | vaient tout maiurel que Fiume ne fut pas at-. (47.120) et dans les faubourgs et dans | avec l'Italie, de le soumettre à l'arbitrage 1 ae Si RE coder a pee tribuée à Lale dans # on Se Vs ce la banlieue de cette commune, dont la | de M. Wilson, acceptant d'avance ses déciê , nous pou qu'il y a o de | commme üls l’avouaient, afin de réserver à la k ; Rs ET TA os Gite jons certains quelles seraïe justes capital italien pour 28 % de pin) yougoslave, | monarchie des Habsbourg «la dominaïion poli- popuaon SRE censée a vue ee L'Italie a - T nn res _ es Dans cette marine marchande, il ÿ a 703% | tique sur un port libre dans l'Adriatique ». Ce le 89.57 % de la population s'est prononcé | tent ss mi ere dé capitaines yougoslaves pour 124% italiens, | simple fait éclaircit tous les arguments italiens. | en faveur de J'Union.npnmmmnnnin moque les difficultés qui nous SsCpar ent soient 62.8.00. mécaniciens. yougoslaves..poux..22,3.00.i8s|.d'une..pleine lumières « Etant donné que l'Italie réclame les solutionnées conformément à leurs appé” lens, alors que les équipages sont presque ex- ; iles ‘dal ; ue eux ta | tits imipérialistes! En cas d’un refus, déjà : clusivement yougoslaves (98 00). ï ‘ FE ; dalmrates LS basant aussi sur la ‘formulé en fait par nous, ils ont prévu le Le apte des banques yougoslaves est ide Les revendications ne soni pas appuyées sur prélendue italianité de ses habitants, Îl | Lassage de l'Italie dans le camip ennemi. 29.000.000 de couronnes et 8.000.000 de réserve | qes arguments plus races dont A détail ds importe de connaître le résultat du plébis- Pour mieux démontrer la iniité avec un roulement annuel de deux milliards el | statistiques. Pour démontrer que Fiume n'est pas | cile de ces Îles. Le voici: ECUtON d’ SE Re OT demi, alors que le capital italien est de 2.000.000 plus nécessaire À la Croatie qu'à la Yougoslavie l'exécution d une aussi monstr ueuse. meavec un roulement de 250 millions. 1 en est de | On veut établir que le commerce avec D Ce « Se sont prononcés en faveur de l'union: nace, certains JOUrnAUx, fidèles soutiens même dans les sociétés d'épargne. La «Cassa | {jé (importation et exportation) ne représente que Dans Vie d'Afte 21 6 de la politique gouvernementale, Pont dome Communale di Risparmio » a 21.700.000 de cou- | j& 7 centièmes du gommerce total du dort: et ans, Ve. G Arbe 96,21 90 déjà réalisée; ils sont déjà du côté de ronnes de dépôts dont 80 %o iont éé cffeciués que De SRPDIE du nor avec Ja Croatie Dans l'île de Pago 96,72 Go nos ennemis bulgares. ° par les Yougoslaves, La suceursale de Ja « Pre- | |4 Sjavonie, la Dalmatie, la Bosnie let l'Herzé- Dans les petites îles près de s te DITES e : Pre caisse d'épargne: croate » (Prvæ Hivats- | %Pe les 13 centièmes. Ces chiffres sont erbi. | Zara (communes de" S4 . I est nécessaire que les Puissances qui ka stedionica) de Fiume, fondalion, purement you- Een sen iles des SO ciell Æ Silba) 5 Pre . 99 855 sont nos amies el nos alliées n’oublient goslave, a 28.500.000 de dépôts. ; de Fiume ne distinguent pas en ce qui concerne Dans titles 1 pate #0 RU TRS aete nouvelle évolution politique de Les principales branches du commerce: vin, | Je commercce avec chaque province, mais seule- | 4 ans les petites îles près de l'Italie. Elles ne pourront nous faire le bois, bétail, etc, sont de façon prépondérante | ;jent avec la division ‘de l'état en deux parties : Sebenico (commune de Zlarin) 97.96% | reproche, à nous, Serbes, Croates et Slo-

entre kes mains des Yougoslaves; seule, la grande industrie, grâce aux larges subventions du gou. vernement hongrois, se trouve dans. Les mains des banquiers magyars.

Les chiffres ci-dessus suffisent à prouver da prépondérance des Yougoslaves dans la vie économique de Fiume, bien que les condiions poliuques leur aient £té défavorables, alors que les Italiens, parlisans èt défenseurs de l'Etat ma-

ar avant Ua guerre, et adversaires avoués de

Entente pendant la guerre, y ont joui de tous les. privilèges.

Les Italiens s'aperçoïvent eux-mêmes de l'absurdité de leurs revendicalions, mais pour prévenir la critique, ils se louent de leur « modération. ». Hs prétendent prouver cette modération en at-

firmant Je de la côte, qui s'étend de Fiume jusqu'à Bojana, l'Italie m'aurait que 117 lieues,

alors que les Yougoslaves en auraient 647. Pour montrer ce que vaut cette modéraiion, mous na ferobs qu'une remarque: Dans les 117 lieues réclamées par l'Italie, se trouve Fiume, l’uniER port de la côte pbrientale adratique (outre "Pricste) qui. soit relié par un {réseau complet avec son hinterland el par dà avec le resle du monde. Là encore se trouve Sibenik (Se bénico), lé meilleur port de la Dalmalie, avec une voie ferrée qui le relie À son ‘proche hinterland où se trouvent les bois et les mines; cest. la partie la plus riche de la Dalmatie avec sa uille blanche, ses mines &l loutes 8es iles. Dans les 647 lieues magnanimement Accor dées aux Yougoslaves il ny à pas [une baie qui soit aménagée en vérilable port ni qui soit relié par un chemin de fer avec J’hinterland, si ce n’est Dubrovnik (Melkowitch-Zelenica) relié par un chemin de fer À voie unique Étroile à la Bosnie, et qui, comme led, n'a pas de communications directes avec Le reste du monde ; construit en vue d'un but stratégique et étant gur certains points, à crémaillère, ce chemin de fer ne peut êlra considéré comme une ligne sérieuse au point de vue commercial. Par conséquent il m'exisie pas pur toutes ces 647 lieues un seul vrai port en communicalion réelle avec les autres territoires yougoslaves ei moins encore avec le reste du monde. Un port ne peut être construit en une seule nuit. Il à fallu cinquante ans d’un travail acharné pour que Fume devienne ce qu'elle est actuellement. Avec la meilloure volonté et malgré les plus grands efforts, les Yougoslaves ne seraient pas à même de construire ‘un port capable de remplacer Fiume avant trente ans. Chacun peut comprendre ce que ce serait pour un jeune Etat au bord de la mer de rester sans ee pendant rente ans, alors qi’aujourd'hui, dix ans de vie économique valent plus d'un siècle d'autrefois. !

-Ceci considéré, il est facile de voir pourquoi on se donne tant de peine pour ver le à droit » qu'aurait l'Italie À Fiume. On s'eforce de démontrer aux Alliés la nécessité d'une Fiume italienne comme défense contre la germanisme, et l'on prétend que Fiume yougoslave équ vaudrait à tune Fiume austro-hongroise ol allemande.

De pareilles affirmations ne’ sont pas justités et ne reposent sur aucune base. Les faits ci-dessus mentionnés prouvent au contraire que seul l'élément yougoslave de l'ancienne Aulri-

che-Hongrie, dont lout le système état dirigé contre lui, sut résister de toutes ses forces, en

dépit des condilions politiques défavorables, À l'infiltrâtion germano-magyare et maintenir 5es éisb'issements commerciaux, maritimes ei financiers, qui étaient des instruments de d'fense contre cêlte infiltration, tandis que précisément |'élément ilalien succombait devant elle jou même la favorisait. On ne peut dénier sérieusement À l'élément yougoslave la force el la volonté de résister vicloreusement à l'infiltraton germanomagyare, quand, après avoir obtenu son. indépendance politique, il sera devenu un Etat fort.

De même, on n'est pas fondé À affirmer que Fiume ne peut 5e développer qu'entre les mains italiennes. Par conséquent, le dilemme posé par le mémorandum: « Ou da ruine économique,

où l'aide, donc CHR EOUPE , ne fut-ce qu'éconor mique ‘des Allemands », prouve seulement qué lon compte trop sur onnnes technique de æux que l'on cherche à convaincre. Pour Le qui est de la ruine économique, il suffil de dire que Fiume est actuellement le seul débouché sur la mer de tout de pays yougoslave et lo pe RE des se tiers de ce ue ‘est pour cela que Le développement de Fiume yougoslave est assuré, landis À

qu'aux mains ke |

Autriche et Hongrie, Dans une discussion; sérieuse, un seul coup d'œil sur les staistiques réduit à néant les afilirmalions ci-dessus. En 1913, l'imporlalïon par mer était de 9.275.189 q. Exportalion 11.809.903 q.

To'al : 21.085.092 q.

La seule exportation du bois s'élevait À plus de 3.360.000 q. Ge bois provenant presque exclusivement de Croalie, on voit que le 30 % de l'exporlalion totale ou le 16 % du commerce totai de Fiume sont à mitre pour ce seul article, au comp'e-de la Croatie. Si l’on considère maintenant Les autres produits d'importation, et d'exporfaon de la Croatie, de la Slavonie, de la Dalmatie, de la Bosnie et ide l’Herzégovine, tels que le blé, la farine, le vin, le ciment, elc., on antive alors à la conclusion non exagérée que

fus du 50% du commerce lolal du port de

“ume doit être porté au compte fe la Croatie, de la Slavonie, do la Dalmatie, de la Bosnie el de l'Herzégovine. Mais l’'énumération des provinces jaives par le memorandum ilalien ne comprend pas toutes les provinces yougoslaves. IL faut y ajouter lout le territoire slovène, l'Istrie et cette partie du territoire hongrois de Backa, du Banat occidental et du Megjumurje, qui est toute yougoslave; et les proporlions ci-dessus apparaîtront enccre plus favorables aux Yougoslaves. Si Ton considère que la Serbie, exclue jusqu'ici, pour des raisons politiques, prendra part désormais au commerce de Fiume, on peut être convainc qu'une Fiume yougoslave sera capable de maintenir sa position commerciale actuelle avec som seul hinterland yougoslave, Ceci peut être désagréable à ceux qui formulèrent les revendications “aliennes sur Fiume, mais néanmoins c'est la stricle vérité.

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L'Italie aspire à priver la Yougoslavie d'un accès À la mer, à l’étouffer, à l’exploiler, et À travers cette Yougoslavie anéantie économiquement, à dominer l'Orient. Aïnsi l'Italie renouvelle en plus grand la politique de l'Autriche qui enlevait à l'hinterland balkanique toute la côte jusqu'à Spülza, le privant aïnsi d’un débouché sur la mer, pour ne faire de la Yougoslavie qu’un passage vers l'Orient. Ce fut là la cause do Ja faillite de l'Autriche, L'Italie n'y pourra réussir davantage. s

Un piébiscite en Dalmatie occupée

MM. J. Kunjasitch, député, B. Kucitch, I. Novakovitch, S. Matavulj, délégués des

communes dalmates occupées par les Ita-

liens, ont présenté au Secrétariat de la Conférence de la Paix, les procès-verbaux du. plébiscite - organisé sur les. territoires de la Dalmatie, sous l'occupation italienne. Les résultats de cette consultation sont accompagnés d’un memorandum où les délégués expriment leur pleine confiance dans les promesses faites par les Alliés et les Etats-Unis d'Amérique au sujet de la protection à accorder aux petits peuples opprimés et du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes. Is disent entre autres: |

« La réunion des représentants des comrimtunes du territoire dalmate occupé (continent et îles), tenue à Spalato le 11 janvier 1919, a élu onze délégués, chargés de porter à Paris les revendications de ces communes; après un, voyage. de six semiaines, les quatre soussignés seuls ont pu y parvenir.

« La consultation plébiscitaire a élé pratiquée durant l'occupation italienne et elle a eu lieu dans toutes les communes 0ccUpéss, à l'exception de 35 localités (comip-

tant 14.659 habitants) dans lesquelles elle

Dans l’île de Lesina (communes de Hvar, Stari Grad, Vrboska. Jelsa, Bogomalje, Sucurac)

Dans l’île de Lissa

Dans l’île de Curzola (commupes du Curzola, Blato, Valaluka)

Dans lîle de Lagosta 99,35 40

Dans l’île de Meleda 100.00 Go

« Ci-joint, enfin, l’aulorisalion donnée par la Fédération des coopératives de crédit de Spalato, représentant 65.000 membres, tous pères de famille, c’est-à-dire la grande majorité de toute ‘la population de la Dalmalie, et 300 associations dalmaies, à l'effet d'exprimer la volonté de tous ses membres que la Dalmatie, qui est un pays éminemment slave, soit réunie à l'Etat des Serbes, Croates et Slovènes.

« Au cas où le plus léger doute subsisterait quant à l'authenticité de ces docurments ou sur l’affinmation que le peuple

95,70 00

98,56 00

96,57 do

de la Dalmatie ne veut en aucun cas être rattaché à l'Italie, mais entend au

contraire être uni à lEtat des Serbes, Croates et Slovènes, la délégation est auitoriséa à proposer qu'un plébiscile nouveau et complet soit organisé sous le conirôle d'une autorité alliée totalement désintéressée dans la quesiot adriatique. »

L'Italie et nous

Le journal « Samouprava», dans son éditorial -du 23 mars, écril :

«Plus la solution de la question de la.

frontière italienne est proche, plus, les Italiens oublient qu'au point de vue inte.mafional, ils sont toujours nos alliés et qu ils doïvent avoir certains égards indispensables envers des aliiés hounêtes ». La «Samouprava» constate que presque laute la presse italienne propose d’injustes comb:naisons politiques, montrant par là avec évidence des dispositions inamjicales à l'égard des aspirations les plus justes de not.e na.ïon et des droits que nous avonis acquis par de sanglarts sacrifices. Et ces combinaisons se font avec des peuples qui ont lutté contre nous et contre les Italiens.

» Si les articles de cette presse reflétaient les vraies dispositions du peuple ita.ien, l'Italie serait déjà avec nos ennemis. Ge n’est pourtant pas encore le cas, du mioins officieilemientt.

L'intervention publique de l'Italie en faveur de l’ex-roi du Monténézro revêt toutelois ‘un caractère nettement hostle. En appuyant ce que refuse le Monténégro el ce que son peuple condamne unanäimement et sans retour, l'Italie emjploïie l’un de ces vieux procédés dont abusa lAutr.che. Ces procédés ne procureroit aucun avan'age à l'Italie. Par contre, nous n'oub'ie: ons pas son geste. DE

L'«ldea Nazionale» défend avec acharnement les prétentions roumames sur le Banat serbe. Le « Popolo d'Italia » accorde même aux Bulgares la ville de Vrania en Vieille Serbie et aux Albanais la vile serbe de Skoplié; la « Tribuna » se lamente sur le sort des Yougoslaves que la Serbie veut asservir malg 6 les Itaiens, alors que la Serbie, avec ses frères yougoslaves, do't défendre et défend, mhis avec de justes arguments, le Littoral yougoslave contre les Italiens, qui y accamplissent des actes arbitraires et des violences.

vènes. de tirer pour Pavenir toules üimclusions utiles de cette attitude. »

Les Albanais et les Italiens

On mande de Salonique que le chef albanais Alit Lôche et ses partisans, soutenus par les soldats d’'Essad-pacha, se sont rencontrés avec les Italiens qu'ils bn rejetés au-delà du déËlé de Thafa-Bauli. occupé par les Albanaïs. Un soldat italien a été tué, deux sont blessés, 12 ont été faits prisonniers; deux mitrailleuses ont également 6lé prises.

#

On mande, de source autorisée, d'Orosche, frontière albanaise: 3

«Un général italien, accomipagné de deux officiers supérieurs et de Prenk-pacha ont été atlaqués la semhine dernière dans la montagne, près de Scutari, par des Albanais commandés par Djet Tzondra, Albanais catholique, ancien officier d’Essadpacha. Le général italien et toute sa suike ont été tués. »

En Bulgarie

On nous mande de Belgrade que les autorités bulgares ayant voulu réquisit:onner des denrées dans la régon de Vidime, rencontrèrent une résistance armée de la part de la population. Un véritable combat, avec de l'artillerie et des mitrailleuses, se produisit autour du village de Gamsovo. Les paysans de cette région croient qu'ils redeviendront Serbes, et se révolten contre toute action bulgare. Les Bulgares avaient essayé auparavant de persuader à

la population de cette région que l'obigæ

tion s’imposait à tout bon Bulgare de quifter les pays limitrophes de la Serbie, mais leur appel resta sans résultat.

Royaume des Serbes, Groates et SIOVÉRES

Franchet d'Esperey citoyen d'honneur de Belgrade On mande de Belgrade: «Le Conseil. municipal de la ville de Belgrade a décidé de homimer le général Franchet d'Esperey citoyen d'honneur de la capitale des Serbes Croales et Slovènes ». ô

Nos relations avec la Suisse

Notre presse {out entière, ertgistre, avec un grand plaisir la nou velle de la reconnaissance du royaume des Serbes, Croates et Slovènes par Îa Suisse. Les journaux serbes rappel-

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lent à cette occasion avec gralilude, la chæ |

rité dont la Suisse a fait preuve lors de la guerre mondiale envers les Slaves du He en général et les Serbes en particulier. Production de tabac

On nous mande de Belgrade: vernemkent serbo croato-slovène a autarisé les cult'vateurs de tabac à fournir : année 18 millions de kilos de tabac. En

avril prochain s'ouvrira À N'ch, une grande manufacture de tabac; le tabac macédonien tiendra la première place dans cette pro …

uction ».

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