La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

DANS LES DÉPARTEMENTS. 2° PÉRIODE 185

de plus de gp. 100, pour le prix apparent de 129 livres, mais dont le chiffre vrai doit être considérablement réduit.

On voit la baisse progressive qui, pour presque toutes ces communes, se produit généralement avec les années.

Pendant l’an IV, depuis le 28 ventôse, et au delà de lan V, les ventes amiables ont été employées d’une façon presque exclusive.

Voici le relevé de quelques-unes d’entre elles prises à titre d’exemples :

Sur diverses communes.

An IV, 22 thermidor. Le château de Crecey, avec parc de 6 journaux, provenant de l’émigré Montmorency-Luxembourg, est, sur un revenu de 504 livres, vendu 9.997 livres payables en mandats territoriaux.

19 messidor. Le château de Couchey, avec 66 journaux de terres et de prés et 11 journaux de vignes, est, pour un revenu de 1.405 livres, cédé moyennant 29.249 livres, payables en mêmes valeurs ;

Les usines et la terre de Lacanche, de 400 journaux et d’un revenu de 7.409 livres, le sont moyennant 142.600 livres.

Citons encore, quoique faites plus tard, en