La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

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lement ils avaient été prévenus par les mêmes femmes. En présence de ce désordre, qui allait toujours grossissant, ils décidèrent de se replier définitivement avec leur escorte.

Telles sont les scènes auxquelles de différents côtés donnaient lieu avec plus ou moins d'intensité, suivant les circonstances, les formalités précédant les ventes.Force resta à la loi dans le cas particulier, car l'administration de la Côte-d'Or, immédiatement avertie, envoya sur place «une force armée suffisante, qui fut logée et nourrie chez les habitants ». Ainsi on eut raison de « ces femmes furieuses » dontlarévolte avait inspiré aux experts une frayeur aussi naïvement racontée par eux.

Sur Dijon.

De nombreuses ventes amiables ont été faites à Dijon, parmi lesquelles nous relevons :

An IV, Prairial. — Le grand hôtel Berbisey, exproprié sur « l’ex Premier-Président du ci-devant

Parlement ». Revenu net : 1.600 fr. ; prix... .... 28.800 Prairial. — Le petit hôtel Berbisey. Revenu net :

APSODIES pres ns nn. 21.600 Fructidor. — Maison abbatiale St-Bénigne. Revenu

Het MPS00 ES prix, ee... PET 27.000 Hôtel place St-Jean, exproprié sur l’émigré Febvret.

Revenu net : 2,200 fr. ; prix... ....... Re 39.600 An IV. Messid. — Maison rue du Petit-Potet,expro-

priée sur la mère d’un émigré. Revenu net : 700 fr.;

CRU D Me a. 12.000