La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

DANS LES DÉPARTEMENTS. 2° PÉRIODE 191

diverses communes et divers établissements, entre autres celles-ci :

25 ventôse an IX. Vente à la ville de Dijon « du beau Parc de la Colombière, provenant du Prince Bourbon-Conti, d’une contenance de 33 hectares, 23 ares, 22 centiares, planté d’arbres et de charmilles, bordé d’un côté par la rivière, et clos de murs des 3 autres côtés », et dont on fit depuis une superbe promenade. La vente était consentie moyennant la faible somme de 12.000 fr., pour le paiement de laquelle un arrêté du Consul accorda un délai de 4 ans ;

19 germinal an IX. Vente à la même ville de la vaste église Saint-Jean et de la Sainte-Chapelle, moyennant 16.606 fr. pour lesquels on accorda aussi des délais.

De pareilles conditions, généralement appliquées à cette époque dans toute la France, n'étaient pas de nature à rehausser la propriété immobilière.