La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

190 VENTES IMMOBILIÈRES AUX PARTICULIERS

An VI. 30 mille francs, une petite maison estimée 840 fr. et dont le revenu est de 42 fr.

420 mille francs, une remise et une écurie, sises rue Vannerie, estimées ensemble 4.400 fr.

An VII. 175 mille francs, une maison, sise rue Chancelier. Lhopital, d’un revenu de 220 fr.

130 mille francs, une petite maison, même rue, estimée 4,200 fr.

290 mille francs, une maison située rue Bossuet, valant d’après son estimation 42,000 fr.

69 mille francs une petite maison, située rue Jeannin, d’un revenu de 60 fr.

Si chacun de ces prix, réduit à sa véritable valeur, est égal au 100° de son chiffre, il nous montre que les placements immobiliers se faisaient alors à plus de ro p. 100, l’un de ces immeubles. ayant été vendu en réalité 3 ou 400 fr., à raison d’un revenu de 42 fr., — un autre 1750 fr. ou 2.000 fr., à raison d’un revenu de 220 ire, ete Cest donc pour l’an VI et les années suivantes une baisse qu’on doit chiffrer à plus de 42 P. 100.

Les églises et autres immeubles, considérés au début comme pouvant, dans le présent ou dans l'avenir, convenir à un service public, avaient été pour la majeure partie réservés; et c’est seulement sous les premières années du Consulat que l’État commença à leur donner une destination. Il en tira donc parti à cette époque, mais en s’inspirant plus de l’intérêt général que de l'intérêt du Trésor, comme le prouvent plusieurs ventes faites alors à